Le président français Emmanuel Macron a fait vendredi ses adieux au général Jean-Louis Georgelin – militaire de carrière qui a supervisé la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame – lors d’une cérémonie aux Invalides à Paris.
Georgelin est décédé la semaine dernière dans un accident de randonnée dans les Pyrénées à l’âge de 74 ans.
L’archevêque de Paris a rendu hommage à « un serviteur de la France, de l’Etat et de l’Eglise », lors d’une messe qui a eu lieu en prélude à une cérémonie officielle à laquelle a également assisté la Première ministre Elisabeth Borne.
L’hommage dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides comprenait une représentation de la Marseillaise par le Chœur de l’Armée française ainsi que la Marche funèbre de Chopin.
L’ancien chef d’état-major des armées avait été choisi par Macron en 2020 pour superviser la reconstruction de Notre-Dame, gravement endommagée lors d’un incendie en 2019.

Une fidélité « exceptionnelle »
Dans un bref discours, Macron a salué les qualités « exceptionnelles » de Georgelin en matière de diplomatie, de loyauté et de sens du service.
« Le général Georgelin n’exprime qu’une seule chose : la volonté de servir », a-t-il ajouté.
Macron avait écrit plus tôt sur les réseaux sociaux que Notre-Dame avait perdu « le veilleur de sa renaissance » et que la France avait perdu « l’un de ses grands serviteurs ».
L’église est l’un des monuments les plus célèbres de la capitale française.
Georgelin avait promis que la nouvelle flèche de Notre-Dame serait achevée d’ici la fin de l’année.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a félicité Georgelin pour avoir créé « les conditions humaines et organisationnelles pour mener à bien la reconstruction de Notre-Dame ».

Les obsèques de Georgelin, décédé vendredi lors d’une chute alors qu’il randonnait seul sur les pentes du Mont-Valier, dans les Pyrénées, auront lieu le 31 août dans son village natal d’Aspet, en Haute-Garonne.
Général cinq étoiles, Georgelin a été chef d’état-major de l’armée française entre 2006 et 2010 et a supervisé les opérations en Côte d’Ivoire, en Afghanistan, dans les Balkans et au Liban.
Catholique pratiquant, sa devise était « avancer sans tergiverser ».