Kheira Hamraoui, ancienne membre de l’équipe de football du Paris Saint-Germain, a pris la décision de rejoindre le Club America en septembre 2023. Dans une récente déclaration, elle exprime son désir de trouver un nouveau « milieu favorable », à la suite des « événements marquants » qu’elle a traversés dans la capitale. Cette athlète de renom souhaite désormais mettre en avant sa santé mentale et évoluer dans un environnement qui lui permettra de se reconstruire. Ces moments traumatisants, dont elle ne détaille pas la nature, ont certainement laissé des séquelles chez Kheira Hamraoui, mais elle est déterminée à tourner la page et à se concentrer sur ce nouveau chapitre de sa carrière. Le Club America, célèbre club mexicain, est connu pour sa stabilité et son professionnalisme, deux valeurs qui ont sans doute attiré l’attention de l’ancienne joueuse du Paris Saint-Germain. Avec cette nouvelle équipe, elle espère retrouver sa passion pour le jeu et vivre une expérience enrichissante sur tous les plans. Tout en gardant ses souvenirs à Paris, Kheira Hamraoui est confiante et prête à se lancer dans cette nouvelle aventure sportive dans l’espoir de marquer l’histoire du Club America.
Kheira Hamraoui, la joueuse de football de 33 ans, a enfin brisé le silence et a expliqué les raisons de son départ de France et du Paris Saint-Germain, club avec lequel elle avait un contrat qui a expiré en juin dernier. Il est important de rappeler qu’en novembre 2021, Kheira Hamraoui a été agressée, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « association de malfaiteurs » et « violences aggravées ». Cette affaire s’est ensuite élargie à des soupçons d’escroquerie en bande organisée, impliquant Aminata Diallo, une ancienne joueuse du PSG.
Pourquoi avez-vous choisi de signer au Mexique ? Vous sentez-vous libérée loin de la France ?
La première raison est que j’avais envie et besoin de découvrir autre chose. J’ai remporté tous les titres en Europe, j’ai évolué dans les plus grands clubs tels que l’OL, le PSG et Barcelone. J’avais également besoin de découvrir une nouvelle culture, un nouveau football et de retrouver l’enthousiasme du public pour notre sport. Je suis désormais dans un environnement sain, et c’est le plus important pour moi. J’ai vécu des moments traumatisants en France et être ici ne peut que me faire du bien. Après l’agression que j’ai subie, je n’ai pas été épargnée par mon club, les réseaux sociaux et la presse française.
Vouliez-vous tourner la page de votre passage au Paris Saint-Germain ? En voulez-vous à votre ancien club pour sa façon de gérer l’après-agression ?
J’ai tourné la page dès le coup de sifflet final de mon dernier match disputé avec le PSG. Certaines de mes anciennes coéquipières et des employés du club sont témoins de la maltraitance que j’ai subie de la part du PSG après mon agression. Peut-être que le PSG n’a pas su ou n’a pas voulu gérer toute cette attention médiatique pour des raisons autres que sportives. Ils ont préféré opter pour la solution de facilité en essayant de me pousser vers la sortie avant la fin de mon contrat.
Avec du recul, pensez-vous toujours que le PSG vous a « abandonnée » ? Si oui, pourquoi ?
Il faut également poser la question à la direction du PSG concernant son attitude à mon égard. Je peux toutefois affirmer aujourd’hui que le PSG m’a causé beaucoup de tort sur le plan psychologique.
Vous avez jugé injuste de ne pas avoir été sélectionnée en équipe de France pour la Coupe du Monde l’été dernier. Avez-vous encore de l’espoir pour les Jeux Olympiques à domicile l’année prochaine ?
Mon rêve est d’y retourner un jour, même si je n’ai plus aucun espoir. J’ai été écartée avant le Mondial pour soi-disant des raisons sportives. Je suis convaincue que si j’avais été suédoise, anglaise ou espagnole, ma fédération ou mon club ne m’auraient jamais abandonnée comme cela a été le cas après mon agression. Je l’ai déjà dit et je le répète : en France, les victimes ne sont pas appréciées.