En dépit de récentes avancées dans les recherches, l’adolescente âgée de 15 ans demeure introuvable depuis le samedi dernier, dans la région du Bas-Rhin. Les enquêteurs chargés de l’affaire se refusent à éliminer aucune hypothèse quant à cette disparition préoccupante.
L’article suivant parle de la disparition de Lina, une adolescente de 15 ans. Une nouvelle recherche a été organisée pour essayer de retrouver la jeune fille, mais malgré les nombreux participants et les efforts des gendarmes, aucune trace de Lina n’a été trouvée.
Lina avait prévu de se rendre à pied samedi matin de chez elle à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, à trois kilomètres de là où elle devait prendre le train pour Strasbourg où son petit ami l’attendait. Mais elle n’est jamais arrivée et son petit ami a donc donné l’alerte. La gendarmerie a rapidement lancé un appel à témoin en précisant que Lina a les cheveux blonds mi-longs et mesure 1m60. Le jour de sa disparition, elle portait une robe grise, une doudoune blanche et des chaussures Converse blanches.
Dans le cadre de l’enquête sur la disparition de Lina, différentes pistes ont été explorées, mais aucune ne semble être privilégiée pour le moment. Les vérifications effectuées ont permis d’établir que la jeune fille n’était pas montée dans le train selon le parquet de Saverne.
En ce qui concerne les disparitions de mineurs, la fugue est souvent la piste la plus fréquente. Selon le site 116 000 enfants disparus, qui est un numéro d’urgence en cas de disparition d’enfant, plus de 90% des signalements concernent des fugues. Cependant, dans le cas de Lina, cela ne semble pas probable étant donné son profil. Deux témoins ont en effet vu Lina sur le chemin de la gare entre 11h15 et 11h30, et aucun élément ne laisse penser qu’elle a été victime d’un accident de la route. Son téléphone a cessé d’émettre à 11h22 et il n’y a eu aucune activité bancaire sur son compte. Les investigations se poursuivent donc pour tenter de retrouver Lina.
La disparition en tant que telle est définie par une loi de 1995 qui concerne les disparitions de mineurs ou de majeurs protégés. Une fois la disparition signalée, une enquête est immédiatement ouverte par les services de police et de gendarmerie. En ce qui concerne la disparition inquiétante, il n’existe pas de définition précise selon l’administration française, mais des indices peuvent orienter les enquêteurs, comme un départ sans affaires personnelles ou la vulnérabilité de la personne due à son âge, à une maladie ou à un handicap.
Si une personne déclarée disparue n’a pas été retrouvée dans un délai d’un an, ou si la preuve de sa mort n’est pas établie, un certificat de vaines recherches peut être délivré à la personne qui a signalé la disparition. Cependant, cela n’arrête pas pour autant les recherches, qui peuvent se poursuivre.
Le dispositif d’alerte enlèvement existe depuis 2006 et vise à envoyer un message à la population en cas d’enlèvement d’enfant. Il existe quatre critères pour déclencher cette alerte : il doit s’agir d’un enlèvement avéré, la victime doit être mineure, sa vie ou son intégrité physique doivent être en danger, et le procureur doit disposer d’informations permettant la localisation de l’enfant ou de son ravisseur. Cependant, même si ces critères sont réunis, le procureur peut décider de ne pas déclencher l’alerte enlèvement s’il estime que cela mettrait la vie de l’enfant en danger.
En conclusion, la recherche de Lina, l’adolescente de 15 ans disparue dans le Bas-Rhin, se poursuit malgré l’absence de résultats lors de la dernière battue. L’enquête est toujours en cours dans le but de retrouver la jeune fille le plus rapidement possible.