En Amérique, deux chefs d’État prennent soin des travailleurs de l’industrie de l’automobile : le lundi 25 septembre, Joe Biden s’est arrêté à Détroit pour appuyer ceux de Ford, General Motors et Stellantis qui étaient en grève. Donald Trump est prévu pour arriver le mercredi. Tous deux projettent l’image qu’ils sont avec les ouvriers, qui demandent une augmentation salariale de 40%.
Voici une image rarement vue aux États-Unis : un Président se joignant à une manifestation de grève. Joe Biden s’est emparé du micro pour s’adresse aux travailleurs, déclarant : « Ce ne sont pas les banquiers de Wall Street qui ont bâti ce pays. C’est la classe moyenne qui l’a érigé ». Il s’est rendu dans le Michigan pour affirmer son soutien aux ouvriers de l’industrie de l’automobile qui font la grève depuis une douzaine de jours. C’est un mouvement d’une ampleur sans précédent qui affecte les trois plus grandes entreprises automobiles américaines : General Motors, Ford et Stellantis.
Une manœuvre politique
Les employés exigent une hausse de salaire de 40% sur une période de quatre ans et un rétablissement de certains avantages associés à la retraite et au coût de la vie, qu’ils avaient renoncé en 2008. Selon Larry Sabato, directeur du centre politique de l’université de Virginie, le soutien du président américain découle d’une stratégie politique. Le 27 septembre, c’est au tour de son rival, Donald Trump, de prononcer un discours devant les ouvriers en grève.