La prise de responsabilité pour l’acte d’auto-destruction survenu le dimanche 1er octobre à la porte principale du ministère turc de l’Intérieur a été attribuée au groupe kurde du PKK. Dans cet incident, deux officiers de sécurité ont subi des blessures.
Dimanche 1er octobre, aux alentours de 9h30, une voiture grise s’est immobilisée devant le ministère de l’Intérieur à Ankara, en Turquie. Les vidéos de l’incident montrent un individu sortant du véhicule, armé, courant en direction de l’entrée principale. Cet individu ouvre le feu puis se fait sauter. Un deuxième assaillant émerge de la poussière causée par la déflagration et est immédiatement neutralisé par les forces de police. Ce guet-apens a conduit à deux blessés parmi les forces de l’ordre.
L’organisation kurde du PKK revendique cet acte
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé cet acte comme étant un attentat terroriste. « Les malfaiteurs qui mettent en péril la tranquillité et la sécurité de notre peuple n’ont jamais abouti à leurs desseins et ne le feront jamais« , a-t-il déclaré. Au crépuscule, le PKK, un groupe indépendantiste kurde, a revendiqué cet acte terroriste. La même journée, non loin du lieu de l’explosion, le Parlement turc devait décider de l’admission de la Suède dans l’OTAN, une nation critiquée par Ankara pour sa passivité envers les groupes kurdes, que le chef d’état turc qualifie fréquemment de terroristes.