De temps à autre, les GPS suggèrent des parcours alternatifs aux conducteurs. Cependant, ceci a conduit à un bouleversement significatif du quotidien des résidents de certaines municipalités, principalement en raison de l’augmentation du trafic. Quelle serait la solution à ce problème ? Les journalistes du journal télévisé de 20 heures ont mené une enquête sur ce sujet.
Coincés dans les embouteillages, les algorithmes des GPS vous font parfois quitter l’enfer des bouchons. Mais à quel prix ? À 7h du matin, sur la Nationale 3 en direction de Paris, les équipes du 20 Heures sont rapidement prises au piège. Waze les fait alors passer par Chauconin-Neufmontiers (Seine-et-Marne), un village de 3 000 habitants. Sur le bord de la route, l’édile et l’une de ses adjointes sont mécontentes. Elles comptent les véhicules qui sortent du village et qui entrent. Leur village est devenu un itinéraire alternatif, prisé des automobilistes. Certains habitants n’en peuvent plus.
Pris dans le marasme des congestions routières, les algorithmes des GPS proposent parfois des détours pour échapper à l’imbroglio des embouteillages. Mais quel est le coût réel de cette solution ? À 7 heures du matin, sur la route nationale 3 en direction de Paris, les équipes du 20 Heures se retrouvent rapidement coincées. L’application de navigation Waze les guide alors à travers Chauconin-Neufmontiers (Seine-et-Marne), une petite commune de 3 000 âmes. Sur le côté de la route, la mairesse et une de ses adjointes affichent leur mécontentement. Elles observent les voitures qui quittent et qui entrent dans leur village. Cette petite communauté est devenue une route de contournement prisée des conducteurs. Pour certains résidents, c’est trop.
Des solutions drastiques
Quelle meilleure manière de décongestionner ces axes ? À Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une troisième voie a été construite sur un pont pour fluidifier la circulation. Le pont était devenu un itinéraire de secours à l’autoroute. Le coût de l’intervention est de 500 000 euros. Cependant, la circulation reste toujours soutenue. Aulnay-sous-Bois n’est pas la seule municipalité à avoir riposté. Lieusaint (Seine-et-Marne) était également confrontée à un flux incessant de voitures aux heures de pointe. La mairie, en concertation avec les résidents, a choisi de créer artificiellement des embouteillages.