Les célèbres souliers scintillants, arborant une teinte dorée, se sont étrangement volatilisés en 2005, du Musée Judy Garland, localisé à Grand Rapids, lieu de naissance de la comédienne, dans l’État du Minnesota.
Le vendredi 13 octobre, un américain a admis être l’auteur du vol des mythiques chaussures rouges portées par Judy Garland dans le film « Le Magicien d’Oz », presque deux décennies plus tôt. Les fameuses chaussures scintillantes, aux éclats dorés, ont mystérieusement disparu en 2005 du Musée Judy Garland de Grand Rapids, ville de naissance de l’actrice, située dans le Minnesota. Grâce aux efforts du FBI, les précieuses chaussures, l’une des quatre paires restantes du tournage du film iconique de 1939, ont refait surface en 2018. Faits reprochés à Terry Martin, 76 ans, qui a plaidé coupable de vol en mai dernier et qui est en liberté jusqu’à ce que sa sentence soit prononcée, selon les rapports judiciaires.
« Joyaux »
Résidant à une vingtaine de kilomètres du musée Judy Garland, Terry Martin a confessé devant le tribunal du Minnesota qu’il avait utilisé un bâton pour briser le boîtier en plexiglas renfermant les chaussures qu’il croyait serties de véritables rubis, comme le rapporte le journal Star Tribune de Minneapolis (lien en anglais). Une fois qu’il a découvert, en essayant de les commercialiser sur le marché noir, que ces « joyaux » étaient en fait de verre, Terry Martin a déclaré qu’il ne « voulait plus rien avoir à faire avec », selon le journal. Aucune peine de prison n’a été demandée par les procureurs pour l’accusé, qui est apparu devant le tribunal en chaise roulante avec une bonbonne d’oxygène. Ces souliers rouges sont perçus comme « l’un des accessoires parmi les plus iconiques de l’histoire du cinéma américain », selon le ministère de la Justice.
Au fil du temps, la récompense pour retrouver les chaussures a augmenté considérablement, un bienfaiteur offrant jusqu’à un million de dollars. Les procureurs du Dakota du Nord estiment aujourd’hui leur valeur à 3,5 millions de dollars. Deux facteurs principaux justifient la quasi-prodification des ces souliers rubis: d’une part l’admiration profonde des Américains pour Judy Garland, actrice et chanteuse légendaire propulsée au statut de star internationale à seulement 17 ans, et dont la vie tragique a pris fin à l’âge de 47 ans; d’autre part l’importance de Le Magicien d’Oz dans la culture populaire américaine, notamment pour les générations des annéees 1940 et 1950.
Dans ce film musical adapté du roman du même nom, Dorothy, la jeune protagonist, fait claquer ses talons trois fois pour accomplir son vœu le plus cher : rentrer à la maison au Kansas.