L’eurodéputé du Rassemblement National exprime aussi son soutien à une évaluation des bénéfices fiscaux accordés au Qatar en France, une idée mise en avant par François Jolivet, député de la formation politique Horizons.
Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement national et invité sur 42mag.fr le matin du mercredi 25 octobre, a réitéré l’importance accordée à la question des otages, la qualifiant de « priorité des priorités ». Il ajoute même que si la résolution de cette situation nécessite de passer par des pays comme l’Égypte ou le Qatar, il faudra le faire. Rappelons que 18 jours après le déclenchement de l’affrontement entre Israël et le Hamas, neuf citoyens franco-israéliens demeurent introuvables.
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Jordan Bardella, président du Rassemblement national, aborde le sujet de l’asile en déclarant : « Je ne vois pas l’intérêt d’accueillir des individus provenant de la Tchétchénie ou de l’Afghanistan. »
Le député européen du Rassemblement national se montre en faveur de la revue des avantages fiscaux dont bénéficie le Qatar en France, une proposition faite par le député François Jolivet du parti Horizons. Selon Jordan Bardella, le Qatar serait responsable de « financer l’islamisme radical sur le territoire français ». Il ajoute que « nous avons facilité les investissements du Qatar en France avec cet accord », cependant « il y a une feuille de route » et « la priorité est de retrouver nos otages », indique-t-il.
Le Rassemblement national soutient une pause humanitaire
Jordan Bardella, en tant que député européen, affirme avoir voté pour une trêve humanitaire, une position qui contredit celles des États-Unis et d’Israël qui s’opposent à toute trêve sans la libération des otages détenus par le Hamas. « La réponse d’Israël doit être conformes aux règles du droit international », assure-t-il.
Jordan Bardella indique dans une citation à 42mag.fr : « Il ne faut pas se leurrer, le Hamas utilise actuellement des civils en tant que boucliers humains ».
D’après lui, « une fraction des capitaux du Hamas provient de l’Union européenne », c’est la raison pour laquelle il « ne souhaite pas qu’un euro parvienne à Gaza tant qu’il n’est pas établit que cette somme d’argent ne sera pas réutilisée par le Hamas ».