Tesla caracole en tête des ventes mondiales de véhicules électriques. La marque, qui dispose d’ateliers établis dans diverses locations à travers le monde, y compris en Suède, rencontre toutefois certaines difficultés pour se plier aux réglementations spécifiques de ce dernier pays. L’entreprise dirigée par Elon Musk semble en effet aux prises avec quelques problèmes d’adaptation aux normes locales.
Est-ce que les Tesla sont sur le point de disparaître des rues de Suède? C’est le danger potentiel que les syndicats mettent en avant dans leur boycott sans précédent contre la renommée firme américaine. Un mouvement de greve a éclaté il y a un mois parmi les employés du fabricant de voitures. La direction n’accepte aucune convention collective concernant les salaires, une décision qui est extrêmement rare en Suède. « Nous souhaitons que Tesla approuve ce pacte collectif et que tous les travailleurs qui sont employés par l’entreprise en profitent, comme c’est le cas partout ailleurs », déclare Jimmy Asberg, un ouvrier portuaire et syndicaliste.
Protection du système social suédois
Cependant, le management reste inébranlable et le mouvement gagne rapidement du terrain. Les ouvriers portuaires arrêtent de décharger les nouvelles Tesla dans les quais. Les postiers qui transportent les plaques d’immatriculation des voitures neuves refusent d’expédier celles de la célèbre marque américaine. Les électriciens laissent les stations de recharge en arrêt et dans les ateliers de réparation de Tesla, les travailleurs cessent le travail. Leur slogan est : « Nous ne transigeons pas sur le modèle social suédois ». À présent, la grève menace de s’étendre à la Norvège.