« Mon désir est que les scores obtenus dans nos épreuves manifestent fidèlement la compétence réelle de nos apprentis », déclare le responsable ministériel.
Le mardi 5 décembre, Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale, a mis en lumière plusieurs transformations dans le système éducatif français dans le but d’améliorer les résultats des élèves. Une de ses annonces phares est l’élimination du « correctif académique » pour les sessions de brevet et de baccalauréat dès 2024. Il prévient cependant que cette modification peut entraîner une baisse des résultats de l’examen par rapport aux années précédentes.
Le « correctif académique » est une mesure qui rassemble un groupe de professeurs chargés de comparer et d’évaluer les différentes copies d’examen. Leur but est de normaliser les résultats pour que les notes se rapprochent de la moyenne. Gabriel Attal explique, après avoir annoncé la suppression de cette mesure mardi, qu’il envisage des résultats d’examen qui reflètent mieux le niveau réel des élèves. De plus, cette pratique reconnaît le mérite des élèves qui ont travaillé dur pendant toute l’année pour réussir leur brevet ou baccalauréat.
« Je suis prêt, dès cette année, à supprimer le correctif académique. En faisant cela, je suis conscient qu’il est probable que le taux de réussite au brevet et au baccalauréat chute par rapport aux années précédentes. Cependant, pourquoi cette décision ? Parce qu’elle reflètera plus précisément le véritable niveau de nos élèves. »
Gabriel Attal, ministre de l’Education nationalefranceinfo
Gabriel Attal ne cache pas sa volonté de promouvoir une « école de la vérité ». Il insiste sur l’importance de mettre fin aux illusions et de stopper la pratique qui consiste à faire croire aux familles que leurs enfants pourront passer à la classe supérieure et réussir, alors que ce n’est manifestement pas le cas. Il demande également d’arrêter de donner de faux espoirs aux élèves et de leur faire croire qu’ils ont le niveau requis pour obtenir leur brevet alors que cela pourrait ne pas être le cas.