Lors de son intervention sur France 5 ce mercredi, le président de la République a précisé que la réforme suggérée n’affecterait pas les enfants ni quelques patients.
Progression de la proposition de loi autour de la fin de vie
Lors de son passage dans l’émission « C à vous » sur France 5, le mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron s’est exprimé sur l’évolution de la proposition de loi traitant de la fin de vie. Il a admis vouloir prendre le temps nécessaire pour son élaboration, suite à une assemblée citoyenne dédiée à cet enjeu majeur, réunie il y a déjà près d’un an. Sur ce projet de loi aussi crucial que délicat, le gouvernement a dû à plusieurs reprises différer la date limite, à la grande déception des défenseurs d’une restructuration des textes législatifs.
Informations complémentaires
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter le lien suivant : Euthanasie, soins palliatifs, directives anticipées…Huit termes essentiels pour aborder le débat autour de la fin de vie de manière éclairée.
Précisions sur le futur texte
Selon les prévisions du président de la République, le projet de loi devrait voir le jour en février 2024. Emmanuel Macron a tenu à préciser que ce texte réglementaire ne concernera pas les enfants. « Il n’est pas question de traiter des cas psychiatriques, de personnes atteintes de déficiences mentales, ou de celles cherchant à mettre fin à leur vie en raison de problèmes de santé mentale », a précisé le chef de l’Etat.
Objectifs de la réforme
A travers de cette réforme, Emmanuel Macron donne l’exemple d’un malade face à une maladie incurable. Il aspire à offrir à cette personne la possibilité, en concertation avec sa famille et dans un cadre médical strict, d’opter pour une fin de vie digne en accord avec ses souhaits. Cette réponse sera plus personnalisée et plus humaine que celle offerte par les dispositions actuelles.