La validation d’un document portant sur la question migratoire, rendu plus sévère par la droite, a rassemblé les groupes de la gauche sans pour autant prédire une résurgence de la Nupes.
Les partis politiques de gauche cherchent à rétablir leurs alliances. Les forces de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), divisées suite au positionnement de la France insoumise sur la crise israélo-palestinienne, tentent de s’unifier pour condamner le texte du gouvernement concernant l’immigration, approuvé par la droite et l’extrême droite.
Pendant des semaines, les signatures des quatre partis n’avaient pas accompagné un même document. Cependant, un appel à l’action, commun aux socialistes, écologistes, communistes et insoumis, a été signé ce mercredi 20 décembre. D’autres partis de gauche, tels que le Parti Radical de gauche et Place Publique, ont également apposé leurs signatures. « Nous ne devons pas nous préoccuper des différents fâcheries, nécessité fait loi, nous devons nous unir », déclare à France info Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV. « Maintenant plus que jamais, nous devons montrer un front uni. »
« Nous devons réussir à nous retrouver dans un même espace »
Pour le moment, toutefois, il n’y a pas eu de grande coordination. Bien que les leaders de la Nupes se soient rencontrés en tête-à-tête mercredi pour signer cet appel, la structure de la coalition n’a pas été reprise, selon les informations de France info. « Nous avons fait front commun à l’Assemblée, il est maintenant crucial que nous réussissions à nous retrouver dans un même espace », se lamente un député.
De leur côté, les communistes tentent d’apaiser la situation. Ils sont favorables à une unification, mais ne souhaitent pas « retourner à la Nupes« , selon un proche de Fabien Roussel. Ils prônent plutôt une ouverture à « la gauche extra-muros« , en particulier en direction des députés de la majorité qui ont voté contre la loi sur l’immigration.