Suite à la révélation des membres de son cabinet, le Premier ministre était l’invité d’honneur de TF1.
Gabriel Attal, en parlant de sa méthode sur TF1 suite à l’annonce de la nomenclature des ministres de son gouvernement le 11 janvier 2022, a choisi d’insister sur des aspects tels que « l’action » et « les résultats » comme solution efficace aux défis rencontrés par les Français.
Le Premier ministre a clairement indiqué son intention de respecter l’engagement pris par le président Emmanuel Macron de réduire les impôts pour les classes moyennes. Sans mentionner de chronogramme spécifique, il a assuré que « l’engagement du président [de réduire les impôts de deux milliards d’euros] sera respecté », car les Français comptent sur le gouvernement pour agir dans leur intérêt.
En réaction à la nomination surprenante de Rachida Dati, l’ancienne ministre de la Justice sous Sarkozy, à la Culture, malgré les accusations de corruption pesant sur elle, Gabriel Attal a rappelé le principe de la « présomption d’innocence ». « Être accusé n’est pas synonyme d’extradition (…) cela n’implique pas une culpabilité », a-t-il dit, tout en saluant l’engagement et la détermination dont a fait preuve Dati tout au long de sa carrière pour atteindre ses objectifs.
La valorisation des voix de l’opposition
Par rapport à sa nomination à 34 ans comme le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République, il a avoué qu’il s’est demandé s’il était « à la hauteur de la tâche ». Malgré cela, il a déterminé de « s’engager, car j’aime mon pays et je veux répondre aux exigences de nos concitoyens », ans la liste desquels figurent la reconnaissance du travail, la sécurité, la protection de nos services publics, l’éducation, la santé, le défi environnemental et la lutte contre le réchauffement global.
Concernant l’intégration de plusieurs politiciens de droite au sein du gouvernement, il a insisté sur le fait que son rôle n’est pas d’exiger de ses ministres de lui présenter une preuve de leur affiliation politique. Mais plutôt de composer un gouvernement qui « regroupe des individualités de droite » sans oublier les personnes à inclinaison de gauche, parmi lesquelles Eric Dupond-Moretti, toujours Garde des Sceaux, Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti présidentiel Renaissance, détaché aux affaires étrangères, sans oublier Sylvie Retailleau, qui conserve son poste à l’Enseignement supérieur.
Enfin, Gabriel Attal a exclu toute question relative à ses aspirations futures en tant que président en soulignant : « 2027 n’est pas ma préoccupation principale, ce qui me captive, en revanche, c’est 2024 ». Il reste convaincu que le gouvernement peut progresser même sans majorité absolue à l’Assemblée nationale et s’est engagé à « prendre en compte les voix de l’opposition. Nous devons chercher à coopérer avec elles ».