Lors de sa récente intervention publique à l’Élysée, le dirigeant de notre pays a fait une déclaration importante. Il exprime son désir de changer la méthode de vote dans ces trois cités afin que les édiles soient choisis directement par les citoyens. Le but est de mettre en œuvre cette initiative sans tarder.
Initiative législative pour revoir le système électoral des mairies de Paris, Lyon et Marseille
Une prochaine législation cherchant à réformer l’actuel mode de vote aux élections municipales des villes de Paris, Lyon et Marseille est sur le point d’être présentée à l’Assemblée nationale par les membres du parti de Macron. C’est ce qu’a récemment déclaré Sylvain Maillard, à la tête du groupe Renaissance et responsable de la fédération de Paris sur X, la plateforme successorale à Twitter, après le discours d’Emmanuel Macron du 16 janvier tenue à l’Elysée.
L’objectif est de mettre un terme à la particularité nommée la PLM, acronyme pour Paris, Lyon, Marseille, où les citoyens élisent des maires d’arrondissements au lieu de ceux de la ville. Il y a d’abord eu la déclaration du président, suivie immédiatement par l’annonce de la proposition de loi. C’est tout à fait courant, car cela fait des mois, voire des années, que la majorité travail sur cette question. Ils en avaient déjà débattu après la défaite d’Agnès Buzyn à Paris en 2020 irksome !
Allegations d’une manipulation du système électoral
David Amiel, député de Paris, en charge de diriger cette révision du mode de vote, a admis que : « l’approbation du président était cruciale pour nous ». Pour pouvoir mettre en place les nouvelles conditions pour les élections de 2026, il est urgent de mettre en place cette approbation, car d’ordinaire, les modes de vote ne sont pas modifiés un an avant une élection. Les macronistes espèrent donc un passage devant le Parlement avant fin 2024.
Cette annonce a immédiatement suscité des accusations de « manipulation de votes » de la part des proches d’Anne Hidalgo, la maire de Paris. C’est l’expression utilisée par Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, ainsi que par Ian Brossat, ancien adjoint communiste devenu sénateur.
Au contraire, il n’y a pas eu un raz-de-marée de messages positifs de la part de la droite en ce moment. Bien que les Républicains soient en faveur, avec l’entrée de Rachida Dati au gouvernement, la discussion sur le mode de vote à Paris est loin d’être la priorité de la droite…