Le chef du gouvernement se trouve actuellement en visite dans le département du Rhône, où il a prévu de rencontrer 150 citoyens français. L’objectif de cette interaction est de « renforcer » son allocution sur la politique générale, qui est prévue pour le 30 janvier.
Dans un effort pour apaiser le mécontentement croissant des agriculteurs, le Premier ministre s’est rendu dans les régions rurales de France. Gabriel Attal, en visite dans le Rhône, a réagi à l’interpellation d’un agriculteur concernant l’avenir de sa profession, samedi 20 janvier. Alors que de nombreuses protestations ont éclaté dans tout le pays récemment, « il est important que vous ayez les moyens de subsister grâce à votre travail », a déclaré le Premier ministre.
S’adressant à environ 150 personnes, dont des élus et des citoyens invités pour dialoguer avec le nouveau Premier ministre et contribuer à « alimenter » son prochain discours de politique générale, Gabriel Attal suggère qu’il est nécessaire « d’assurer qu’à tous les niveaux, en associant la grande distribution, le consommateur, etc., une part équitable soit attribuée aux agriculteurs ».
« Tous ne respectent pas les lois Egalim »
Evoquant les lois Egalim 1, 2 et 3 adoptées lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat admet « des problèmes de mise en œuvre de certaines dispositions ». « Lorsqu’on relance les négociations commerciales, il faut que l’on assure que le prix des matières premières versé aux agriculteurs n’est pas sujet à renégociations », a-t-il poursuivi. Ces lois Egalim stipulent effectivement que les prix versés aux agriculteurs doivent refléter leurs coûts de production, afin d’éviter qu’ils ne soient contraints de vendre à perte.
« Sur ce point précis, il sera nécessaire de renforcer les contrôles (…) car certains ne respectent pas ces dispositions et c’est tout simplement inadmissible », a-t-il déclaré en conclusion.