Le citoyen américain du nom de Terry Martin, âgé de 76 ans, était convaincu que des pierres précieuses, plus précisément des rubis authentiques, ornaient les escarpins qu’il possédait. De ce fait, il a essayé de les commercialiser au sein du marché souterrain.
Un individu originaire des États-Unis a été condamné, le lundi 29 janvier, suite à l’affaire de vol des fameuses chaussures rouges arborées par Judy Garland dans le film culte Le Magicien d’Oz, il y a presque deux décennies. Le tribunal a imposé à Terry Martin une peine d’un an de prison avec sursis. D’après ses aveux concernant le vol qu’il avait formulés lors de l’audition d’octobre dernier, Martin a aussi subi une peine ferme qu’il a déjà purgée.
Martin, qui a atteint l’âge de 76 ans, va bénéficier d’une mise en liberté surveillée due à son état de santé critique. En fait, il reçoit des soins en hospitalisation palliative et sa durée de vie estimée n’est plus que de six mois, selon les informations du New York Times. Comme Martin s’était présenté en fauteuil roulant, équipé d’une bonbonne d’oxygène lors de l’audience, les procureurs n’avaient pas demandé l’application d’une sentence d’emprisonnement.
Un objet emblématique du cinéma hollywoodien
Les célèbres chaussures brillantes portées par le personnage de Dorothy ont disparu mystérieusement en 2005 du musée dédié à Judy Garland. Situé à Grand Rapids, la ville de naissance de la comédienne, dans l’État du Minnesota, le musée a récupéré l’accessoire en 2018, notamment grâce à l’intervention de l’agence du FBI. À cette époque, il n’en existait plus que quatre paires, rescapées de la production du film emblématique de 1939.
Martin avait justifié son acte en affirmant qu’il pensait que les escarpins étaient ornés de véritables rubis. Il avait ensuite tenté de les revendre sur le marché de l’ombre. Au fil du temps, la somme d’argent proposée en récompense pour retrouver ces chaussures avait grimpé sans cesse, jusqu’à atteindre la coquette somme d’un million de dollars offerte par un donateur. De nos jours, les procureurs du Dakota du Nord estiment la valeur des chaussures à environ 3,5 millions de dollars.
Selon le ministère de la Justice des États-Unis, ces souliers rouges sont « comptés parmi les objets les plus emblématiques de l’histoire du cinéma Hollywoodien » Dans cette adaptation cinématographique, le personnage principal, la jeune Dorthy, tape trois fois ses talons l’un contre l’autre pour exaucer son vœu, celui de retrouver le chemin de sa maison dans le Kansas.