Au cours de cette crise liée au domaine agricole, cinq organisations syndicales s’expriment à haute voix, chacune présentant des demandes distinctes. Les inégalités entre les départements et même entre les régions sont étonnantes et attirent l’attention.
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), les Jeunes agriculteurs, la Coordination rurale, la Confédération paysanne et le Mouvement des exploitants familiaux sont cinq syndicats agricoles français avec des revendications distinctes. Les premiers à entrer en scène sont les représentants de la FNSEA, le principal syndicat agricole du pays. Leur demande principale est le versement rapide des subventions de la Politique agricole commune (PAC), une simplification des processus administratifs et une compensation financière suite à la crise de la grippe aviaire. Les Jeunes agriculteurs se sont associés aux revendications de la FNSEA, mais ajoutent à cette liste la nécessité d’un accès plus facile aux terres pour les nouveaux agriculteurs.
Faire pression sur l’exécutif
La Coordination rurale, un syndicat plus radical, soutient les revendications de la FNSEA mais préfère des modes d’action plus forts, tels que des manifestations devant les préfectures et les supermarchés. À l’autre bout du spectre, la Confédération paysanne prend position contre les autres syndicats, plaidant pour une fin au libre-échange et l’adoption d’une loi pour protéger les coûts de production. Enfin, le Mouvement des exploitants familiaux se bat avant tout pour une rémunération plus équitable pour les agriculteurs. Toutes ces organisations partagent un objectif commun: exercer une pression sur le gouvernement en réaction à des annonces perçues comme insuffisantes.