Gabriel Attal a présenté différentes initiatives, le mardi 30 janvier, dont le but est de soutenir le secteur de la santé. Parmi ces mesures figurent le paiement des consultations non respectées et la mise en place d’une procédure de régularisation pour les médecins venant de l’étranger.
Dans un contexte où le système de soins français traverse une période de stress intense, Gabriel Attal, a abordé plusieurs sujets lors de son allocution de politique globale du mardi 30 janvier. S’agissant de la pratique médicale en cabinet, le patient qui ne respectera pas son rendez-vous sans justification sera tenu d’acquitter les frais de consultation. Pour apporter un soutien supplémentaire aux hôpitaux, la question de la légalisation des médecins venant d’ailleurs, évalués à 2000 par les organisations syndicales, est à l’étude. Le gouvernement désignera une personne pour persuader les étudiants en médecine partis à l’étranger de revenir exercer dans leur pays.
L’augmentation des services facilitant l’accès à des soins médicaux
Face à l’enjeu des zones désertées par les médicaux, le chef du gouvernement a annoncé l’extension des services d’accès aux soins (SAS), une solution contre les régions où l’offre de soins est insuffisante. Si en 2023 ils existaient dans une trentaine de départements, leur présence sur l’ensemble du territoire est prévue dans les mois à venir. En cas de non-respect de cette règle, des astreintes seront imposées aux praticiens exerçant en libéral. « Si on croit qu’on va attirer les plus jeunes de nos collègues (…) ça ne correspond pas à la réalité », déplore le Dr Franck Devulder, à la tête de la Confédération des syndicats médicaux français.