A une demi-année de l’inauguration, les Jeux olympiques de Paris suscitent l’enthousiasme du cinéma français. Le secteur culturel s’est approprié les Jeux.
Échec de la représentation française et invasion de punaises de lit au village olympique dans « L’Esprit Coubertin », présence de requin dans la Seine lors du triathlon dans « Sous la Seine ». Avec encore six mois avant l’ouverture officielle, les Jeux olympiques de Paris sont une source d’inspiration pour le cinéma français. « Je n’aurais jamais pensé que l’industrie de la culture, y compris le cinéma et autres, s’intéresse autant à l’événement », déclare Dominique Hervieu, responsable de la partie culturelle des JO 2024.
Cette année, l’Institut Lumière de Lyon a décidé de consacrer la 11e édition du festival « Sport, littérature et cinéma » au 100e anniversaire des JO d’hiver à Chamonix et d’été à Paris en 1924. Le festival comportait notamment des expositions photographiques, des projections de films et une session de questions-réponses avec le président du comité d’organisation des Jeux, Tony Estanguet, qui était accompagné de Dominique Hervieu.
Notant l’importance historique du sport dans le cinéma, Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et délégué général du festival de Cannes, a rappelé lors de cette session l’histoire de la commande faite par le Comité International Olympique au réalisateur Claude Lelouch pour les Jeux d’hiver de Grenoble en 1968. Le film, intitulé « 13 jours en France », faisait référence aux 13 jours de compétition, du 6 au 18 février 1968.
Cinéma et sport
Pour Dominique Hervieu, « le cinéma et le sport ont toujours fait partie du même récit. Ce sont deux des plus grands moteurs de ferveur populaire, capables de rallier des millions de personnes ».
« Je trouve incroyable que les artistes, y compris ceux du cinéma, souhaitent contribuer à la célébration en profitant de l’énergie débordante des jeux olympiques »
– Dominique Hervieu, responsable de la partie culturelle des JO 2024
En plus du festival de Lyon, le calendrier culturel 2024 compte plus de 2 000 événements en France sur le thème des JO. Ces événements se déroulent dans les librairies, les grands musées et les salles de cinéma.
« Comme un Prince », un film comique avec Ahmed Sylla sur l’histoire de Souleyman, un jeune boxeur qui abandonne ses ambitions olympiques suite à une dispute idiote et une blessure permanente à la main, a déjà été projeté. Ali Marhyar, réalisateur de 39 ans et ancien boxeur ayant côtoyé plusieurs membres de l’équipe nationale de boxe, a lui-même rêvé de participer aux Jeux olympiques lorsqu’il était jeune.
Une évidence
Netflix diffusera en juin « Sous la Seine », un thriller réalisé par Xavier Gens avec Bérénice Bejo. Le film imagine un championnat du monde de triathlon à Paris perturbé par la présence d’un requin dans le fleuve. Pour Jérémie Sein, réalisateur de « L’Esprit Coubertin », l’idée de tourner un film autour des JO 2024 semblait évidente.
« L’Esprit Coubertin » raconte l’échec de la délégation française aux JO de Paris, où tous les espoirs de médailles reposent sur Paul, un tireur sportif exceptionnel mais immature et plutôt idiot, incarné par Benjamin Voisin. « C’est aussi ça les Jeux : soutenir des athlètes qu’on ne connaissait pas une heure plus tôt », s’amuse l’acteur.
Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local.
Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique.
Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.