Suite à quinze jours de mécontentement exprimé par les agriculteurs, des déclarations ont été faites par le gouvernement, le jeudi 1er février. Ces déclarations suggèrent la mise en place de plus de vérifications au sein des commerces.
Jeudi 1er février, le Premier ministre a prononcé des déclarations en réponse à la contestation des agriculteurs. Il a notamment introduit une clause de sauvegarde conçue pour ralentir les importations de poulets originaires d’Ukraine. Les importations de céréales pourraient également être restreintes. Cette clause de sauvegarde s’assurera que les produits contaminés par le thiaclopride, un insecticide proscrit en Europe, ne seront pas autorisés à entrer en France.
Une aide de 150 millions d’euros destinée aux éleveurs
Il est prévu d’intensifier les contrôles et d’augmenter le nombre d’inspections dans les centres commerciaux, y compris dans les centrales d’achat européennes. L’objectif est de faire appliquer la loi Egalim, qui vise à assurer une rémunération plus juste pour les agriculteurs. Des contrôles vont examiner la provenance des produits. Pour finir, le gouvernement a promis un important soutien financier avec une enveloppe de 150 millions d’euros mise à la disposition des éleveurs. L’ensemble de ces initiatives représentera un coût de 400 millions d’euros pour l’Etat en 2024.