Le Chef du gouvernement a notamment préconisé l’augmentation de la hauteur des bâtiments en milieu urbain pour répondre à la crise du logement.
Gabriel Attal prône une mobilisation totale pour la question du logement
Le mercredi 14 février, Gabriel Attal a exprimé sa détermination à identifier et mobiliser chaque opportunité d’habitation, dans le but de réaliser l’effet d’escalade en matière de logement souhaité par le gouvernement. Il espère ainsi pouvoir mesurer un impact concret de cette initiative d’ici trois ans.
Assumant un rôle de premier plan en matière de logement en France, il a exprimé de façon ferme sa détermination à batailler pour chaque mètre carré possible, avec l’intention de trouver de quoi loger la population française. Ces propos ont été tenus lors de sa visite sur un projet de construction à Villejuif, dans le Val-de-Marne.
« La finalité est de pouvoir fournir une preuve tangible de nos efforts dans les trois années à venir » a réitéré le Premier ministre, en présence du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ainsi que de Guillaume Kasbarian, récemment nommé ministre délégué au Logement.
30 000 nouvelles habitations prévues pour les trois prochaines années
Le gouvernement a désigné 22 « zones mobilisées pour le logement » qui s’engagent à construire, dans les trois ans à venir, près de 1 500 logements chacune, soit un total de 30 000 nouvelles habitations. Le Premier ministre a ensuité listé les villes concernées, dont Villejuif, Dunkerque, Dieppe, Toulouse, Bordeaux, Marseille, Saint-Malo, Ferney-Voltaire et Biarritz.
Pour stimuler le rythme de construction, Gabriel Attal a mentionné la stratégie de la « surélévation, particulièrement en milieu urbain ». « En Ile-de-France, l’État s’engage à investir, y compris financièrement, et j’aimerais que nous commencions à construire verticalement dans toutes les grandes villes françaises dès 2025 », a-t-il précisé.
D’autres mesures préconisées incluent la facilitation de la conversion de bâtiments de bureaux en logements grâce à des simplifications des procédures pour les maires, ainsi que « la mise en place de permis de construire réversibles », permettant de commuter entre des immeubles de bureaux et des immeubles de logements.