Serge Bousquet-Cassagne, figure emblématique du syndicat, a affirmé à la presse que le président de la République a parfaitement reçu « notre message crypté : ‘Accordez-nous de la tranquillité et laissez-nous exercer notre métier' ».
La prise en compte de la crise par le président
La Coordination rurale, qui est le deuxième syndicat agricole le plus important, considère que le président Emmanuel Macron a fait face à la crise. Cette organisation a été reçue par le président où elle a pu faire entendre ses revendications quant à la nécessité urgente de liquidités et de simplification administrative. Serge Bousquet-Cassagne, le président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne et une figure de proue du syndicat, a exprimé à la presse que leur message réclamant plus de liberté et moins d’entraves au travail avait été reçu.
Les priorités définies par la Coordination rurale
Karine Duc, co-présidente de la Coordination rurale (CR) en Lot-et-Garonne, a délimité « quatre axes essentiels » dans les demandes faites au président de la République : l’urgence de mesures financières ; la simplification à tous les niveaux et l’assouplissement des restrictions de production, particulièrement celles liées à l’environnement ; l’application de « clauses miroir », qui impliquent une réciprocité des normes pour les produits importés ; et enfin, une plus grande implication dans les transmissions d’exploitations agricoles.
Les critiques du système administratif en place
L’accumulation des réglementations et la paperasserie ont été durement critiquées par Serge Bousquet-Cassagne. Il estime que le président a bien compris cette problématique. « C’est son administration qui pêche, qui applique trop rigoureusement les lois. C’est à lui d’intervenir. Parfois, il promulgue des lois qui se trouvent peu ou pas du tout appliquées sur le terrain » a-t-il affirmé. Il cite en exemple le développement de l’agrivoltaïsme qui serait entravé par les services administratifs en région.