Le leader de la liste majoritaire pour les élections européennes a pris la parole concernant les attaques adressées à Emmanuel Macron, initiées dimanche dernier par son adversaire lors d’une assemblée à Marseille.
Points importants à retenir
Répondant à l’invitation de BFMTV, ce dimanche 3 mars, Valérie Hayer, tête de liste Renaissance pour les élections européennes, a affirmé que « Jordan Bardella et le RN (Rassemblement National) refusent d’évoquer la question de l’Europe ». C’était une riposte aux critiques portées à l’encontre d’Emmanuel Macron par la tête de liste du RN pour les européennes, Jordan Bardella, lors de son rassemblement politique à Marseille. « Ils cherchent à rejouer l’élection présidentielle », a-t-elle ajouté. Le direct est maintenant terminé.
Lors d’une première rencontre de campagne, Marine Le Pen et Jordan Bardella mettent Emmanuel Macron dans leur mire. Le leader du RN accuse le président de la République et l’UE de causer « la disparition progressive de la France » lors de son discours à Marseille. Auparavant, la députée RN avait reproché au chef de l’État de « détruire l’identité sociale de la France avec la réforme injuste des retraites ».
Une protestation contre le RN a eu lieu dans la métropole marseillaise. Avant le rassemblement du RN, environ 600 protestataires ont défilé à Marseille pour exprimer leur désaccord avec ce parti d’extrême droite. Ils ont brandi des slogans tels que « Jordan, fasciste, Marseille te réduira au silence » et « Le Pen, Bardella, Marseille n’est pas votre propriété » dans les rues de Marseille.
Raphaël Glucksmann, leader socialiste pour les européennes, prend pour cible l’extrême droite. Il a déclaré dans l’émission « Dimanche en politique », sur France 3 : Jordan Bardella et ses complices à travers l’Europe servent les intérêts de Vladimir Poutine ». Le cofondateur du parti Place publique et chef de file du Parti socialiste pour les élections européennes le 9 juin estime que « le vote pour le Rassemblement national menace la survie de nos démocraties ».
« Nous continuerons à mener des actions sur le terrain », assure le directeur de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). « Sur le plan politique, les choses sont loin d’être terminées », a indiqué Arnaud Rouseau sur BFMTV, alors que le Salon de l’agriculture s’achève ce dimanche. Bien que la FNSEA n’appelle pas à un mouvement national continu malgré les nombreuses déclarations récentes du gouvernement,« chaque département a la possibilité de mener plusieurs actions », a-t-il ajouté.