En 2022, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête suite à une plainte déposée par le conseiller d’éducation du fils aîné, qui avait alors 12 ans.
Un policier relaxé en appel pour violences intrafamiliales
Un policier condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis pour violences au sein de sa famille a été relaxé lors de son procès en appel le jeudi 18 avril. Cet ancien délégué syndical de l’Est était jugé pour avoir agressé physiquement son ex-femme, leurs deux enfants, et pour les avoir humiliés.
Lors de l’audience en appel, un garçon de 13 ans a mimé son père le collant contre le mur, illustrant ainsi les violences subies. Malgré cela, le major de police de 48 ans a seulement admis une éducation stricte et quelques fessées, minimisant les faits.
« Une décision incompréhensible et scandalisante »
Les juges ont décidé jeudi de relaxer le policier, considérant qu’il n’y avait pas de dommage psychologique. Ils ont évoqué un « droit de correction » des parents sur leurs enfants, autorisé par la loi, et ont justifié leur décision en conséquence. Cette prise de position a scandalisé l’avocat des enfants, qui estime qu’en 2024, avec l’évolution législative et la prohibition de la fessée, une telle décision est incompréhensible.
L’avocat espère que le parquet général fera appel de cette décision en cassation. Le policier a également été relaxé pour les violences signalées par son ex-femme, qui avait également témoigné de faits de nature sexuelle imposés par son mari, faisant l’objet d’une autre enquête en cours.