Le vendredi 3 mai, l’émission « Culte » se focalise sur la réapparition de « La Planète des singes », dont le dernier chapitre est actuellement projeté dans les salles obscures. La suite épique avait commencé avec Charlton Heston en 1968, cependant, derrière cette réalisation hollywoodienne, on retrouve l’œuvre écrite d’un écrivain français, Pierre Boule.
L’ère humaine touche à sa fin, laissant place à l’hégémonie simiesque. Pourtant, en 2024, un jeune primate du nom de Noah se dresse courageusement contre un roi tyrannique. Le retour de la série La Planète des singes est un événement attendu de ses nombreux fans, tout particulièrement de l’acteur qui interprète le roi Proximus.
Réputée pour être l’une des franchises les plus anciennes d’Hollywood, La Planète des singes voit le jour en 1963 à travers un livre signé par l’écrivain français, Pierre Boule. Le cinéma américain transforme ce roman en un véritable chef-d’œuvre mettant en scène Charlton Heston, un astronaute persuadé d’avoir atterri sur un monde dirigé par des primates éduqués. Le triomphe de ce film engendre neuf autres suites.
Un récit à connotation politique
La constante d’ La Planète des singes dans le paysage cinématographique s’explique par notre fascination pour les primates. Ces derniers partagent une grande partie de notre patrimoine génétique. « Leur langage n’est pas oral comme le nôtre », précise Julie Platel, éthologue au Zooparc de Thoiry. C’est pourquoi, le spectacle de singes parlant provoque en nous un certain émoi. « La particularité de La Planète des singes réside dans sa capacité à intégrer un maximum d’éléments politiques dans un contexte de science-fiction », analyse Fabrice Leclerc, critique de cinéma à Paris-Match. Le dernier épisode poursuit cette tendance en mettant à jour les différentes problématiques liées au savoir et à l’autorité.