Dans les nouvelles parutions cinématographiques du moment, on trouve la suite très attendue de « Vice-Versa », une des plus grandes réussites du studio d’animation Pixar. Le précédent volet a été présenté en 2015 et, à présent, le personnage de Riley a considérablement évolué.
Et qu’en est-il de vos sentiments ? Près d’une décennie après le premier volet, nous retrouvons Riley en tant qu’adolescente sur le point de faire ses débuts au lycée, une étape qui apporte son lot de sentiments inédits. Le tout se déroule bien pour Riley qui a pris de la maturité, à 13 ans à présent, et qui après la période estivale, se prépare à entrer au lycée. Son talent pour le hockey sur glace demeure intact.
Nous croisons à nouveau les émotions, présentes dans la tête de Riley depuis le premier film : Joie, Colère, Peur et Tristesse qui sont installés dans une sorte de routine… Pourtant, une alerte rouge s’active soudainement sur le tableau de contrôle du cerveau de Riley, signalant le mot « puberté ».
Cet incident est le point de départ de nouvelles aventures pour les émotions de Riley, et offre une riche source d’inspiration pour le producteur du film Mark Nielsen : « Il existe un nombre infini de moyens de raconter une histoire sur la puberté, mais étant donné que nous sommes dans un Vice-Versa, nous avons choisi de concentrer sur la dimension émotionnelle de cette étape. Donc pas exactement ce qui se passe physiquement ou neurologiquement, mais plutôt ce qui se passe dans votre esprit lorsque les sentiments sont amplifiés comme ils ne le seront jamais à un autre moment de votre vie !« , explique-t-il lors d’une interview avec 42mag.fr.
« Il s’agit d’évoluer, d’ouvrir de nouvelles voies qu’on ne soupçonnait pas »
Vice-Versa 2 est un film réussi, avec un bon rythme et d’humour, qui apporte plusieurs idées originales, et nombreux clins d’œil à la pop culture. Son plus grand exploit est sans aucun doute d’arriver à gérer une douzaine de personnages, certains familiers et d’autres nouveaux, sur une durée de 96 minutes, sans pour autant donner l’impression d’en faire trop, tout en maintenant un bon équilibre entre l’univers de 2015 et celui de 2024.
« Trouver cet équilibre, voilà ce qui fait une bonne suite, se réjouit Kelsey Mann, le réalisateur. Si vous vous contentez de recycler les éléments du premier film, les spectateurs seront déçus… Et si vous changez tout, ils le seront tout autant ! Un des directeurs du studio m’a donné ce conseil précieux : je ferai mieux de me concentrer sur ce film et non sur le précédent. L’important, c’est d’évoluer, d’ouvrir de nouvelles voies inattendues. Et savez-vous quoi ? La puberté était parfaite pour cela, l’idée de changement, de croissance« , argumente-t-il.
Le premier Vice-Versa avait conquis plus de quatre millions et demi de spectateurs en France, il y a neuf ans de cela. Aujourd’hui, sa suite a déjà réalisé un véritable coup de maître lors de son premier week-end de sortie aux États-Unis.