Bien que le marché des véhicules électriques en Europe soit en déclin, les ventes continuent d’augmenter en France. Cette dynamique positive peut être attribuée en partie au succès notable de l’initiative de leasing social.
Les voitures électriques subissent un ralentissement en Europe. Elles n’ont représenté que 12,5 % des ventes totales de voitures neuves au cours des six premiers mois de l’année 2024 dans les 27 pays de l’UE, comparativement à 12,9 % l’année précédente. Cette baisse s’explique par la chute du marché allemand, suite à la suppression des primes d’achat en décembre dernier. En revanche, en France, la tendance est à la hausse des ventes, en grande partie grâce au succès du leasing social.
Bien que l’Allemagne reste le principal marché pour les voitures 100 % électriques, l’écart avec la France, qui occupe la deuxième place, s’est nettement resserré. Depuis le début de l’année, les ventes de véhicules électriques ont diminué de 16 % en Allemagne, alors qu’elles ont augmenté de 15 % en France, d’après les données de l’Association européenne des constructeurs automobiles. Ces divergences sont dues aux différentes politiques en matière de subventions pour l’achat de véhicules électriques.
La montée en puissance des véhicules hybrides
Le leasing social a rencontré un franc succès en France, avec 90 000 demandes enregistrées et 50 000 acceptées, soit le double de ce que le gouvernement avait initialement prévu. Cependant, cet impact commence à s’estomper, car l’initiative ne sera pas renouvelée avant l’année prochaine. Par ailleurs, les modèles hybrides prennent de plus en plus d’importance en France et dans le reste de l’Europe, représentant désormais près de 30 % du marché européen.
Toyota, pionnier des véhicules hybrides, a particulièrement bien performé au premier semestre, enregistrant une hausse de 20,7 % avec ses Yaris fabriquées en France. Toutes motorisations confondues, le marché automobile européen a légèrement progressé au premier semestre, avec 5,7 millions de véhicules vendus, soit une augmentation de 4,5 %. Cependant, les ventes restent bien en deçà de leurs niveaux d’avant la crise du Covid-19.







