C’est le mercredi 10 juillet que Hugo Auradou et Oscar Jégou ont été déplacés vers Mendoza, en Argentine. Ils sont accusés d’avoir commis une agression sexuelle sur une femme. Les deux athlètes ont admis l’existence d’une relation sexuelle avec la plaignante, mais ont affirmé que celle-ci était consentie. S’ils sont reconnus coupables, ils risquent une peine de réclusion criminelle pouvant aller jusqu’à 20 ans.
Menottés et accompagnés par les forces de l’ordre argentines. Dans des images capturées lundi pendant leur arrestation, on peut voir les rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jégou. Ces deux membres de l’équipe de France de rugby ont été placés en détention préventive dans les locaux d’Interpol à Buenos Aires. Ils seront transférés mercredi 10 juillet à Mendoza, lieu des allégations de violences sexuelles. L’entraînement de l’équipe de France a repris dans une atmosphère lourde. « Pour l’ensemble du groupe et la délégation, cela a été vécu comme un choc », a confié Fabien Galthié, le sélectionneur français.
Jusqu’à 20 ans de réclusion
D’après des sources policières locales, la victime présumée affirme qu’après avoir bu quelques verres avec les joueurs, elle a commencé à se sentir étourdie. Ils l’auraient emmenée à l’hôtel où résidait l’équipe de France, où elle aurait subi des agressions sexuelles. Elle a déposé plainte dès le lendemain après-midi. « La déclaration de la plaignante était très détaillée, longue et correspondait pour l’instant avec les conclusions médico-légales », a déclaré la procureure générale de Mendoza.
Interrogés par la justice, les joueurs admettent avoir eu une relation consensuelle avec la femme mais réfutent toute agression. Leur avocat affirme disposer de preuves qu’il présentera au moment de la première audience. Ses clients risquent jusqu’à 20 ans de réclusion.