Avec pour ambition de « hâter le processus », le Premier ministre a indiqué son intention de relancer le projet tel qu’il a été étudié et modifié. Cette déclaration a été faite lors de l’émission « L’Événement » diffusée sur France 2.
Confirmation de la Reprise du Projet de Loi sur la Fin de Vie
Jeudi 3 octobre, lors de son intervention dans l’émission « L’Evénement » diffusée sur France 2, Michel Barnier a clarifié sa position. Il s’est déclaré favorable à la reprise des discussions sur le projet de loi concernant la fin de vie, qui avait été interrompu suite à la dissolution de début juin. À ce moment-là, le projet était en plein examen. Lors de son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre avait simplement mentionné son intention de réengager le dialogue au début de l’année prochaine.
Un Appel à la Prudence et à l’Écoute
Avec l’objectif d’optimiser le temps, Michel Barnier souhaite reprendre le projet dans l’état où il avait été modifié et examiné. Il a insisté sur la nécessité de mener ce travail avec sérieux et gravité, en soulignant l’importance d’écouter les professionnels de santé et ceux qui accompagnent les patients. Le Premier ministre a également rappelé son accord personnel avec la première version du texte, qui prévoyait une aide à mourir sous des conditions très strictes. Il a noté la richesse des débats qui ont eu lieu au Parlement sur cette question sensible qui engage la conscience de chacun.
Les Dispositions Actuelles du Projet de Loi
Dans sa forme actuelle, le projet de loi, qui a passé la première lecture, stipule que l’aide à mourir serait accessible aux adultes de plus de 18 ans, citoyens ou résidents en France. Ces personnes doivent être atteintes d’une maladie sévère et sans espoir de guérison, avec un pronostic vital engagé, et se trouver en phase avancée ou terminale. Cette condition devait amener une souffrance physique ou mentale intolérable et sans rémission possible.
En outre, les individus demandant cette aide doivent pouvoir exprimer leur choix en toute liberté et lucidité. Les députés ayant rejeté l’idée de prévoir l’option de l’aide à mourir dans les directives anticipées, ils ont également retiré la possibilité qu’une autre personne administre la substance létale.