Les retraités seront-ils contraints d’attendre l’été suivant pour bénéficier d’une augmentation de leur pension ? C’était la solution privilégiée par Michel Barnier pour économiser quatre milliards d’euros. Cette éventuelle décision a suscité des désaccords, notamment exprimés par Marine Le Pen.
Face à des retraités inquiets concernant le gel des pensions, Michel Barnier, le Premier ministre, a cherché à les rassurer. Il a exprimé sa volonté de revenir sur cette décision et a encouragé les députés à explorer différentes solutions : « Si des idées nouvelles ou alternatives se présentent pour trouver d’autres financements, je reste disponible pour les considérer », a-t-il affirmé lors du Salon de l’élevage dans le Puy-de-Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes) ce vendredi 4 octobre. Néanmoins, le gouvernement avait auparavant communiqué un report de six mois pour la revalorisation des pensions de retraite. Cette suspension aurait décalé l’ajustement de janvier à juillet et devait permettre d’économiser plus de quatre milliards d’euros sur le budget national, selon les estimations gouvernementales.
Une décision critiquée par l’échiquier politique
Le samedi 5 octobre, le Rassemblement national a exprimé sa satisfaction quant à cette perspective de souplesse du Premier ministre. Sur le plan de la gauche, Raquel Garrido, ancienne députée, a suggéré à Michel Barnier de s’inspirer du Nouveau Front populaire (NFP) pour trouver des fonds. Le projet de loi de finances, qui prévoit d’économiser 60 milliards d’euros et de générer des recettes fiscales, sera présenté en Conseil des ministres le jeudi 10 octobre.
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