Le ministre assure qu’il n’est pas dans leurs intentions d’imposer des charges supplémentaires aux classes moyennes, aux travailleurs ni aux personnes les plus vulnérables.
Pas d’augmentation de l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes
Mardi 8 octobre, Laurent Saint-Martin, le ministre en charge du Budget, a affirmé sur 42mag.fr que l’idée n’était pas d’accroître la pression fiscale sur les foyers des classes moyennes et sur les personnes actives. Il a explicitement indiqué qu’une augmentation de l’impôt sur le revenu n’était pas envisagée.
Éviter de pénaliser les plus fragiles
Laurent Saint-Martin a insisté sur le fait que les familles des classes moyennes, celles qui contribuent au tissu économique par leur travail, ainsi que les personnes les plus vulnérables seront épargnées par les hausses fiscales. Selon lui, la priorité du gouvernement se concentre sur la diminution des dépenses publiques.
Une contribution temporaire des plus aisés
Lors d’un segment diffusé sur les réseaux sociaux, le ministre a précisé que, parmi les 60 milliards d’euros de réduction à atteindre, une part devrait être couverte par une contribution exceptionnelle et passagère des personnes et entreprises qui disposent d’une grande capacité financière.
Souveraineté nationale et réformes structurelles
Laurent Saint-Martin a expliqué qu’environ deux tiers de l’effort budgétaire de 60 milliards proviendront de la réduction des dépenses publiques dans le but de renforcer la souveraineté nationale. Pour le tiers restant, il a été décidé de solliciter temporairement les revenus les plus élevés et les grandes entreprises, dans le cadre d’une contribution exceptionnelle. Cette mesure s’avère nécessaire pour permettre la réalisation de réformes structurelles visant à optimiser l’efficacité des dépenses publiques.