Michel Barnier, qui vient d’être désigné Premier ministre, suscite des réactions contrastées parmi les habitants du Gard. D’une part, les travailleurs aux convictions de gauche, et d’autre part, les partisans du Rassemblement national (RN), affichent des opinions divergentes à son endroit.
Dans la ville de Salindres, située dans le département du Gard, une usine s’apprête à fermer ses portes. Les employés, avec l’appui du syndicat CGT, manifestent leur mécontentement face aux décisions politiques de Michel Barnier. Lors des dernières élections, la majorité de ces travailleurs avait voté pour les candidats de gauche. Aujourd’hui, Alès, une communauté urbaine de 100 000 habitants, autrefois reconnue pour ses activités minières et industrielles, est désormais un bastion où le Rassemblement National (RN) exerce une forte influence.
Une « illusion démocratique »
Dans l’un des quartiers d’Alès, Jordan Bardella avait obtenu plus de 45% des suffrages lors des élections européennes, éveillant l’espoir chez une électrice et sa mère quant à une confirmation de ce résultat lors des élections législatives. Patricia Deschamps, résidente d’Alès, exprime sa frustration : « Les alliances formées spécifiquement pour l’empêcher de gagner m’ont paru vraiment injustes », dit-elle. Pierre Meurin, élu député RN dans le Gard, a des difficultés à accepter la défaite de son parti, évoquant une « illusion démocratique« . Dans ce cercle d’électeurs, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, reçoit un soutien notable.
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