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Accueil » Actualités » Actualité divertissement » Cinéma : plateformes, crise sanitaire et prix élevés freinent la fréquentation des salles
Actualité divertissement Cinéma Culture

Cinéma : plateformes, crise sanitaire et prix élevés freinent la fréquentation des salles

Simon BornsteinPar Simon Bornstein21 octobre 2024
Concurrence des plateformes, crise sanitaire et billets trop chers...  Pourquoi les salles de cinéma n'attirent plus les foules
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La diminution du nombre de spectateurs préoccupe les professionnels du secteur. La pandémie de Covid-19, conjuguée à la montée en puissance des plateformes de vidéo à la demande, a accéléré un phénomène de désaffection vis-à-vis des cinémas, poussant ainsi l’industrie à réfléchir sur les stratégies à adopter pour renverser cette dynamique.

« Les gens ne veulent pas aller au cinéma pour s’ennuyer ! » Jérôme Seydoux, président de Pathé, a exprimé son mécontentement le 12 octobre sur France Inter à propos de la fréquentation en baisse des cinémas. En septembre, 7,3 millions de billets ont été vendus sur trente jours, soit le chiffre le plus bas pour cette période depuis 1980 (hors l’année exceptionnelle 2020 marquée par la pandémie de Covid-19).

La désaffection des spectateurs pour le grand écran inquiète l’ensemble de l’industrie cinématographique. Une rencontre d’urgence a eu lieu le jeudi 6 octobre à l’Institut du Monde Arabe pour interpeller les autorités et proposer des États généraux. « Il nous faut un plan d’urgence colossal pour revitaliser le cinéma, et songer à la stratégie culturelle à adopter dans ce domaine », déclare la productrice Elisabeth Perez.

Cette crise d’une ampleur sans précédent au niveau de la fréquentation affecte profondément toutes les étapes de production et d’exploitation des films. Les ressources générées par les films en France, via une taxe sur les billets, sont utilisées pour financer le cinéma national. Moins d’entrées signifie donc moins de films produits.

Sommaire

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  • Un nouveau mode de « consommation »
  • Une industrie trop productive ?
  • « Drame intérieur ou comédie lourde »
  • Conquérir le public perdu

Un nouveau mode de « consommation »

Bien sûr, la crise sanitaire due au Covid-19 a laissé des marques indélébiles et, comme d’autres secteurs, l’industrie cinématographique n’a pas été épargnée. En 2020 et 2021, les cinémas ont fermé pendant un total de 300 jours, selon une étude du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) sortie en mai. « Cela a poussé massivement les gens à explorer d’autres manières d’accéder à la culture », explique Chloé Delaporte, enseignante-chercheuse en socio-économie du cinéma à l’Université de Montpellier. Cette étude du CNC met en lumière une évolution profonde : 38% des spectateurs interrogés ont perdu l’habitude d’aller au cinéma depuis la crise ; 36% jugent le prix du billet trop élevé ; 26% préfèrent regarder des films sur d’autres supports ; 23% disent que les films proposés ne les intéressent pas.

« Ceux qui allaient au cinéma toutes les semaines ou chaque mois y vont moins souvent maintenant », constate Adrien Thollon, dirigeant de Lucky Time, une agence spécialisée dans la communication et le marketing digital pour le cinéma. Entre 2019 et 2021, des plateformes comme Netflix et Amazon Prime ont attiré près de 5 millions de nouveaux abonnés en France, et Disney+ a gagné 2,5 millions, d’après le CNC.

« La pandémie de Covid-19 a entraîné un désintéressement des spectateurs et les plateformes ont capté une part de leur imagination. »

Elisabeth Perez, productrice

à 42mag.fr

Guillaume Soulez, professeur de cinéma à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, souligne, « qu’il est difficile aujourd’hui de penser uniquement en termes de salles. Les fans de ‘fantastique’ consomment des films et des séries que ce soit au cinéma ou via d’autres systèmes de visionnage. » Un exemple est la production par Grégory Levasseur pour Netflix du thriller de science-fiction Oxygène, réalisé par Alexandre Aja, un genre peu exploré en France. « Est-ce qu’un distributeur français aurait pris ce risque pour le cinéma ? Aurions-nous rencontré le même succès ? », se demande-t-il.

Une industrie trop productive ?

Face à la diminution de la fréquentation et la concurrence des plateformes de streaming, d’autres éléments pèsent sur le cinéma traditionnel. Toutefois, les professionnels divergent sur l’analyse de la situation. En premier lieu, le nombre de films sortis chaque année est questionné. « Je pense sincèrement que nous produisons trop de films en France. Cela me met dans une position délicate, car si on en produisait moins, je souhaiterais bien sûr que mes propres projets continuent d’être réalisés », admet le réalisateur Patrice Leconte. Avant la pandémie, environ 300 films sortaient en salle annuellement. En 2021, 340 films ont été approuvés, soit 103 de plus qu’en 2020 et 39 de plus qu’en 2019. « Ce nombre record s’explique principalement par la reprise des projets non réalisés en 2020 », précise le CNC. Cette prolifération entraîne inévitablement des difficultés.

Marine Francen, réalisatrice, et Elisabeth Perez, productrice, défendent elles la multiplicité des projets. « Dire qu’il y a trop de films est absurde. D’ailleurs, se plaint-on qu’il y a trop de livres ? », s’énerve Marine Francen. Les deux femmes soulignent que ce n’est pas la quantité de films qui pose problème, mais plutôt leur mise en valeur. Lorsque les blockbusters monopolisent les écrans, « une multitude de ‘petits films’ n’obtient ni suffisamment de promotion ni une bonne visibilité en salle », critique Marine Francen. Elisabeth Perez ajoute que les tournages créent des emplois, et réduire leur nombre « serait une absurdité tant sur le plan économique que social ».

Dans ce contexte critique, le prix des billets est aussi un sujet controversé. « Pour certains de mes étudiants, la priorité, c’est de se nourrir, pas de voir un film », note Chloé Delaporte. La « premiumisation » de certains multiplexes, offrant confort et meilleure qualité audiovisuelle, où le coût d’entrée dépasse parfois vingt euros, ne représente toutefois pas l’ensemble des cinémas. « Le cinéma n’est pas si cher : en moyenne, les prix en France sont de 7 euros, seuls 10% des tarifs dépassent 10 euros », affirme Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération Nationale des Cinémas Français. Le succès de la dernière Fête du Cinéma, qui a attiré 3,3 millions de spectateurs en quatre jours grâce à des billets à 4 euros, prouve que le prix est un levier essentiel pour ramener les gens dans les salles.

« Drame intérieur ou comédie lourde »

Avec un large choix disponible, le manque d’originalité des films est souvent critiqué. « Les spectateurs peuvent avoir l’impression de voir toujours les mêmes films. En tant que public, j’aimerais découvrir autre chose que des drames intimes ou des comédies lourdes », observe le producteur Grégory Levasseur. Patrice Leconte invite à échapper à « la prudence des distributeurs et producteurs ».

« Les spectateurs veulent en avoir pour leur argent, ce qui est compréhensible. Il faut les emmener vers des choses nouvelles. Mais nous reproduisons peut-être trop souvent un schéma de films qui fonctionnent. »

Patrice Leconte, réalisateur

à 42mag.fr

« La seule chose qui compte et qui peut nous sauver, c’est de réaliser de bons films », poursuit le réalisateur. « Il faudrait mettre en place des actions permettant aux producteurs de ne pas se focaliser uniquement sur les moyens financiers, et de favoriser des discussions sur les histoires », ajoute le producteur Alain Terzian, à la tête de l’Académie des César entre 2003 et 2020.

D’autres réfutent cette critique. « Nous avons actuellement une grande variété de films, mais beaucoup n’atteignent pas le public, et c’est regrettable », déclare Marine Francen. « La perception des spectateurs – que ‘tous les films se ressemblent, que tous sont faibles’ – est faussée par rapport à la diversité réellement offerte. » Le succès récent dans les salles de films français comme La Nuit du 12 (de Dominik Moll) ou Revoir Paris (d’Alice Winocour) semble contredire le sentiment d’uniformité. « L’exception française, et aussi les succès du cinéma, se mesurent aux films qui touchent le public, gagnent des récompenses, et font briller le cinéma français. Le succès ne se quantifie pas uniquement en termes financiers, ce ne sont pas simplement Top Gun et Les Tuches », affirme Nathanaël Karmitz, responsable du groupe MK2.

Conquérir le public perdu

Une partie des professionnels souhaite dépasser les discours alarmistes. « Septembre est toujours un mois difficile pour les entrées », rappelle Marc-Olivier Sebbag. Depuis la pandémie, « 70% des spectateurs sont revenus, c’est déjà une réussite. Nous nous en sortons mieux que nos voisins allemands ou espagnols, qui enregistrent une baisse de fréquentation entre 40 et 60%. » En France, la baisse est « moins marquée chez les cinémas indépendants » et dans les salles « Art et Essai », selon le CNC, comparé aux multiplexes.

Cependant, il ne faut pas dresser une opposition entre deux mondes coexistants. « Je suis pour une coexistence harmonieuse de toutes les œuvres, des films commerciaux aux œuvres d’auteur, avec l’idée que le plus petit doit pouvoir vivre correctement, notamment parce que c’est de lui que provient le renouveau des cinéastes », soutient Elisabeth Perez. « L’idée n’est pas d’opposer les uns aux autres, mais de construire ensemble », réitère Nathanaël Karmitz.

La plupart de nos interlocuteurs estiment également qu’il est crucial de réinvestir dans l’éducation, comme une partie des cinéphiles l’ont été grâce à des émissions télévisées diffusées sur des chaînes publiques naguère, telles que « Ciné-club » ou « La dernière séance ». « Si les jeunes sont initiés à différents types de cinéma, on peut espérer que certains garderont certaines pratiques », observe Guillaume Soulez. Pour cet éducateur, se tourner vers les spectateurs peut être la clé pour éviter le désintérêt.

« Les publics ont une histoire, appartiennent à une génération. Il faut se demander si l’offre correspond à leurs attentes. »

Guillaume Soulez, professeur de cinéma

à 42mag.fr

Ce souhait résonne avec les discussions sur la représentation et la diversité qui animent le cinéma depuis plusieurs années. « Les recherches montrent que ce sont les jeunes qui ont le moins modifié leurs habitudes cinématographiques. Pourtant, peu de films français spécifiques à cette tranche d’âge sont réalisés », note Adrien Thollon, président de Lucky Time. « Si le cinéma s’adresse à des personnes qu’il ne connaît pas, il ne réussira pas à leur vendre des billets. Actuellement, nous sommes dans un climat de repli où l’on blâme ceux qui ne vont plus au cinéma », ajoute Chloé Delaporte, qui lance cet appel : « Offrons la parole aux personnes que nous souhaitons attirer dans les salles. »

★★★★★

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Simon Bornstein
Simon Bornstein

Simon Bornstein est un étudiant en journalisme et auteur à succès. Né à Montréal, Canada, Simon a grandi dans une famille où l'on se passionnait pour l'écriture et le journalisme. Il a commencé à écrire à l'âge de dix ans et a publié son premier article à l'âge de seize ans dans un journal local. Après avoir obtenu son diplôme de journalisme de l'Université McGill, il a déménagé à Toronto en 2018 pour poursuivre ses études. Il a été accepté à l'école de journalisme Ryerson University, où il a pu étudier le journalisme de profondeur et le journalisme numérique. Lors de ses études, Simon a réalisé plusieurs projets, dont un mémoire sur l'utilisation des réseaux sociaux par les médias.

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