Un rapport publié en septembre propose que les sénateurs instaurent une seconde journée de solidarité, potentiellement génératrice de 2,4 milliards d’euros. Cette journée impliquerait de travailler sans être rémunéré. Cette initiative pourrait rapidement faire l’objet de discussions au sein du Parlement.
Au sein d’une entreprise d’investissement, l’idée d’un jour de travail sans compensation financière engendre des débats. Depuis deux décennies, tous les employés accomplissent une journée supplémentaire sans rémunération. C’est la fameuse journée de solidarité, instaurée suite à la canicule de 2003. Dans un rapport paru en septembre, des sénateurs proposent d’ajouter une seconde journée pour soutenir le financement du secteur de l’autonomie, en particulier les Ehpad, actuellement en difficulté. Cette mesure pourrait générer 2,4 milliards d’euros.
La CGT s’oppose à la proposition
Élisabeth Doineau, sénatrice affiliée à l’Union centriste du Pays de la Loire, accueille favorablement cette initiative. Elle la considère comme une disposition équitable pour tous les citoyens français. Cependant, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, estime que les salariés ont déjà consenti à des sacrifices, notamment avec la réforme des retraites. Cette initiative, soutenue par le ministre du Budget et celui de l’Économie, pourrait prochainement faire l’objet de discussions au Parlement.
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Nos sources incluent :
- Rapport d’information de la commission des Affaires sociales du Sénat – Ehpad : un modèle à reconstruire
Liste non exhaustive.