D’après le sénateur Pierre-Jean Verzelen, « le démarchage a causé sa propre perte » et « actuellement, ce procédé est devenu inefficace ».
Un changement radical dans le démarchage téléphonique en France
« Aujourd’hui, il semble que tous les citoyens français souhaitent échapper aux appels de démarchage », a déclaré Pierre-Jean Verzelen, sénateur de l’Aisne, lors de son intervention sur 42mag.fr, le jeudi 14 novembre. En tant que rapporteur du projet de loi visant à interdire ces appels non sollicités, il a annoncé que le texte avait été adopté à l’unanimité au Sénat lors de sa première lecture. Ce projet législatif a ensuite été transféré à l’Assemblée nationale pour débat.
Vers une communication consentie des consommateurs
Pierre-Jean Verzelen, appartenant au groupe Les Indépendants-République et Territoires, a souligné que « si un acheteur potentiel souhaite être contacté à propos d’un produit, c’est lui qui fournira son numéro et sera donc appelé à sa convenance ». Ce projet de loi a pour but d’empêcher les appels non sollicités, souvent désignés comme « démarchage à froid », où des entreprises contactent des individus sans invitation préalable. Selon Verzelen, cette pratique encombrante a miné sa propre efficacité et « aujourd’hui, elle n’est plus viable ».
Attente d’une action rapide à l’Assemblée nationale
Le sénateur Pierre-Jean Verzelen se montre optimiste, affirmant qu’il est « persuadé que l’Assemblée nationale va s’emparer rapidement de ce texte, ce qui nous permettra de progresser enfin ». Il exprime également sa satisfaction d’avoir contribué à la création de cet « outil législatif » que le gouvernement pourra utiliser pour « améliorer la situation sur le plan des appels de démarchage », conclut-il.