En France, Marine Le Pen continue sa campagne médiatique, affirmant être victime d’une chasse aux sorcières politique. France Télévisions s’est rendu à Perpignan, une ville contrôlée par le Rassemblement National et dirigée par Louis Aliot, qui risque également de perdre son droit de se présenter à des élections.
Guy Albert, fidèle au Front National puis au Rassemblement National (RN) depuis trois décennies, est choqué par les réquisitions prononcées contre Marine Le Pen : cinq ans de prison et l’interdiction de se présenter aux élections immédiatement. Pour lui, ces mesures sont exagérées. « C’est tout le parti qui est attaqué. (…) Cela concerne 11 millions de citoyens en France« , affirme-t-il. Bernard Tourné, un autre sympathisant, reste optimiste quant à l’avenir du parti, déclarant que « les gens ne changeront pas d’avis facilement« .
Louis Aliot critique la supposée partialité des accusations
Louis Aliot, le maire de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, se montre confiant quant à la résistance du RN face à ces accusations. Impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics, il pourrait perdre son mandat. Aliot s’insurge contre ce qu’il perçoit comme une partialité dans les poursuites. « Il n’y a pas eu d’enrichissement personnel, nous n’avons pas puisé dans les caisses… Pour des faits similaires, monsieur Bayrou a été acquitté« , souligne-t-il. Une partie de l’électorat attend tout de même que la justice fasse son travail.
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