Actuellement, les représentants municipaux se sont rassemblés à Paris pour le Congrès des maires. Ils expriment leur inquiétude quant à l’augmentation des actes de violence dont ils sont victimes. Afin de se protéger contre ces agressions, les élus ont accès à des sessions de formation proposées par la gendarmerie.
Au cours d’un exercice de simulation réaliste, un citoyen mécontent aborde un problème de déjections canines devant son domicile. La situation dégénère rapidement, avec une intensité croissante et une agressivité palpable. Face à cette personne, le maire de la localité éprouve des difficultés à exprimer son point de vue. Cette scène se déroule sous l’œil attentif d’un négociateur. Ce dernier est un gendarme ayant une expertise particulière dans la gestion des conflits. Sa mission est d’accompagner les élus dans l’apaisement des tensions rencontrées au jour le jour.
Une approche pédagogique initiée par le GIGN
Les maires, souvent en première ligne, subissent parfois des agressions. Pour réduire ces risques, des initiatives de formation pour les élus se développent de plus en plus. “Ce qui compte avant tout, c’est de saisir les leviers d’action possibles dans une situation tendue”, souligne l’un des instructeurs à un groupe de responsables locaux. L’élaboration de ces formations est assurée par le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).
En réaction à une recrudescence des agressions à l’encontre des élus constatée entre 2022 et 2023, une diminution de 10 % des plaintes a été enregistrée en 2024. Cette baisse s’explique en partie par la multiplication de ces programmes en France sur les trois dernières années.
Visionnez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.