Le départ annoncé du Premier ministre Michel Barnier, provoqué par deux motions de censure déposées par le NFP et le RN, plonge les citoyens dans une situation de grande incertitude. Des partisans du Rassemblement national aux formations de gauche, voici un aperçu des diverses opinions qui s’expriment à l’approche du vote crucial prévu pour ce mercredi 4 décembre.
À Saint-Grégoire, une localité voisine de Rennes en Ille-et-Vilaine, les électeurs étaient plongés dans l’incertitude, ce mercredi 4 décembre. Lors des dernières élections, la majorité locale appartenait au camp du président. Jean-Jacques, âgé de 61 ans et exerçant comme commerçant, exprime son mécontentement envers Emmanuel Macron : « Si l’Assemblée n’avait pas été dissoute, nous n’en serions peut-être pas à ce point aujourd’hui », regrette-t-il.
Des opinions électorales divergentes
Régine, une ancienne consultante de 75 ans qui penche politiquement à droite, pense que les responsabilités sont partagées : « Il manque d’écoute et d’amour pour la France », critique-t-elle. À Palavas-Les-Flots, dans l’Hérault, où le Rassemblement national a une forte influence, les avis des habitants divergent totalement. Patrick, un ancien commerçant de 77 ans qui soutient le RN, en ressent de l’amertume : « Pour moi, le principal problème est le front républicain », juge-t-il. À Toulouse, en Haute-Garonne, Jacques, un retraité de 75 ans ayant voté pour la France insoumise, est favorable à une solution de compromis : « Je souhaite une figure qui fasse consensus », dit-il.
La perspective d’une dissolution, suggérée par certains socialistes à Toulouse, ne pourrait pas être envisagée avant l’été prochain.
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