Peu après l’adoption de la motion de censure visant le gouvernement Barnier le mercredi 4 décembre, Mathilde Panot, leader du groupe parlementaire de La France insoumise, a sollicité la tenue d’une élection présidentielle anticipée. Pendant ce temps, les représentants de la droite ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une « coalition de démagogues ».
À peine la motion de censure approuvée, une onde de choc a traversé les couloirs de l’Assemblée nationale ce mercredi 4 décembre. Les députés de La France insoumise, instigateurs de la motion, ont été les premiers à manifester leur satisfaction. La chef de file du parti, Mathilde Panot, a exigé la tenue d’une élection présidentielle anticipée. « Aujourd’hui, avec le renversement de ce gouvernement par la censure, c’est toute la politique d’Emmanuel Macron qui est remise en cause. Il n’y a qu’une solution : nous demandons désormais à Emmanuel Macron de se retirer », a-t-elle déclaré.
Le RN minimise l’impact de la censure
L’ensemble de la gauche a soutenu la motion de censure, ce mercredi soir. Cependant, à l’inverse de La France insoumise, les socialistes n’exigent pas le départ d’Emmanuel Macron. Ils se disent ouverts à un dialogue avec le camp présidentiel. De son côté, le Rassemblement national cherche à minimiser l’impact de la censure, alors que les élus de droite craignent une crise politique. « On a assisté aujourd’hui à une coalition de démagogues », a critiqué Olivier Marleix, leader du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale.
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