En décembre dernier, Patrick Vilhem a reçu une peine de deux ans de prison avec sursis. Il a été reconnu coupable d’agression sexuelle ainsi que de harcèlement moral et sexuel.
« J’estime que le verdict est injuste et démesuré, c’est pourquoi j’ai décidé de faire appel », déclare Patrick Vilhem, ancien maire de Pouillon (Landes), dans un communiqué diffusé une dizaine de jours après sa condamnation. Le tribunal judiciaire de Dax l’a condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis pour des charges d’agression sexuelle ainsi que de harcèlement moral et sexuel, comme l’a rapporté France Bleu Gascogne, le lundi 23 décembre.
Des paroles mal interprétées hors de leur contexte
« Le jugement a considéré des propos maladroits comme preuve de harcèlement, en omettant leur contexte et en négligeant le fait que je n’avais aucune intention malveillante, » affirme Patrick Vilhem dans son communiqué. L’ex-maire soutient que « au sein d’un environnement de travail tendu par des conflits interpersonnels et sous pression politique, des problèmes ont été interprétés de manière sensationnelle, alimentés par une atmosphère post-#MeToo ».
Le 12 décembre, cet homme politique de 63 ans a été jugé coupable d’avoir commis des agressions sexuelles, ainsi que d’avoir perpétré un harcèlement moral et sexuel répété envers des employés municipaux et d’autres personnes en dehors de la mairie. Les incidents en question se seraient déroulés en 2021. En plus de sa peine de prison avec sursis, il a été sanctionné par une interdiction de deux ans d’exercer tout mandat public, avec une application immédiate. Ce qui empêche l’ancien élu de reprendre ses fonctions de maire dans la commune, malgré le fait qu’il ait interjeté appel de cette décision.