La dirigeante des parlementaires du Rassemblement National, qui affirme se préparer à une éventuelle élection présidentielle avancée, considère que la situation politique actuelle en France est caractérisée par une période de « changement passager ».
Des souhaits chargés de politique
Marine Le Pen, dirigeante du groupe parlementaire du Rassemblement national, s’est tournée vers l’avenir en pensant à l’année 2025. Le mardi 24 décembre, elle a partagé une vidéo sur le réseau social X, marquant ainsi les célébrations de fin d’année avec une vision politique affirmée. Elle a exprimé son optimisme en déclarant : « Cette période de turbulences politiques passagères (…) prendra fin dès que le peuple, avec sa volonté souveraine et sa raison d’être collective, le décidera. Il empruntera alors un nouveau chemin, celui de la revitalisation et de la reconstruction. »
Un changement imminent selon la cheffe de file du Rassemblement national
La figure de proue de l’extrême droite a affirmé que « ce moment ne tardera pas à venir une fois que les structures politiques le permettront ». Elle a prédit que cela se produirait « bientôt, très bientôt, au pire dans quelques mois ». Elle a ceci en tête alors qu’une éventuelle dissolution ne pourrait être envisagée avant le début de l’été 2025.
Prévisions électorales à venir
Dans un entretien récent avec Le Parisien, Marine Le Pen s’est exprimée, tout comme Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, sur sa préparation à l’éventualité d’une « élection présidentielle anticipée, par précaution, compte tenu de la fragilité d’Emmanuel Macron et des faibles leviers institutionnels qui lui restent ». Elle a ajouté : « Pour Emmanuel Macron, c’est la fin, ou presque. Mon intention n’est pas de paraître dure, c’est une réalité liée aux institutions », selon les mots de la cheffe des députés du RN.