Dans le Val-d’Oise, cinq surveillants pénitentiaires ont été arrêtés et sont désormais en garde à vue pour des soupçons de corruption. Ils seraient notamment accusés d’avoir introduit des téléphones portables à l’intérieur de la prison à destination des prisonniers. Une enquête a été lancée pour élucider cette affaire.
À la maison d’arrêt d’Osny, située dans le Val-d’Oise, la police judiciaire a procédé à l’arrestation de cinq gardiens pénitentiaires sur leur lieu de travail. Avant ces arrestations, une enquête s’est déroulée sur une période de quatre mois. Ces surveillants sont soupçonnés de se livrer à des actes de corruption. Quels sont les faits qui leur sont reprochés ? Les agents ont pour mission, entre autres, de vérifier les colis alimentaires commandés par les détenus. Ce serait dans ces colis que des téléphones portables et d’autres objets interdits auraient été dissimulés. Après l’inspection, ces colis sont directement remis aux détenus dans leurs cellules.
Des sollicitations de corruption fréquentes
Les agents ont-ils manqué de rigueur lors de ces contrôles ou ont-ils délibérément choisi d’ignorer le contenu suspect de ces colis ? Actuellement confrontés au système judiciaire, les gardiens affirment leur innocence. Leurs collègues assurent n’avoir jamais détecté d’anomalies. Cependant, certains syndicats admettent que les tentatives de corruption de la part des détenus sont récurrentes.
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