La baisse des eaux, tant espérée par les habitants touchés de l’ouest de la France, progresse avec lenteur. Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, s’est déplacé sur les lieux et a annoncé que la procédure pour déclarer l’état de catastrophe naturelle serait accélérée. La ville de Redon ainsi qu’une vingtaine d’autres municipalités sont affectées par cette situation.
Le retour progressif de l’électricité offre un peu d’espoir pour enfin rentrer chez soi. Cependant, même si la situation semble s’améliorer, le retrait des eaux se fait encore lentement. Plusieurs pièces demeurent encore sous l’eau. « Je me demande comment nous allons nous en sortir », se lamente Jean-François Longuet, un résident de Redon (Ille-et-Vilaine), qui vérifie l’état de son domicile depuis une semaine. À Redon, la ville commence à émerger des flots. Les premières opérations de pompage ont commencé aux quatre coins de la ville. Dans un ensemble résidentiel, les pompiers s’activent à évacuer les sous-sols des bâtiments. Ce matin, le niveau de l’eau mesurait encore 1,60 mètre.
53 habitants toujours sans courant
Après le choc initial, les résidents doivent à présent affronter de nouvelles préoccupations. Jean-Paul Massiot, un retraité, fait face pour la troisième fois à des inondations. « D’habitude, nous n’avons pas trop de difficultés avec les assurances, mais combien de temps cela va-t-il durer? », s’interroge-t-il. Aujourd’hui, certaines voies restent impraticables, et certains quartiers sont encore inaccessibles. L’urgence pour les autorités est de rétablir l’électricité pour permettre aux 53 habitants de Redon qui en sont toujours privés de réintégrer leur domicile au plus vite.
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