Le metteur en scène Christophe Ruggia a écopé d’une peine de prison de quatre ans, dont deux ans à purger avec un bracelet électronique. Il avait été accusé d’agressions sexuelles sur l’actrice Adèle Haenel, qu’il dirigeait à l’époque où elle avait entre 12 et 14 ans.
Adèle Haenel quitte le palais de justice sous les acclamations. Christophe Ruggia, l’homme qu’elle avait poursuivi en justice, a été jugé coupable d’agression sexuelle. Il a écopé d’une peine de quatre ans de prison, dont deux avec sursis. Cette affaire avait ébranlé le monde du cinéma en France. En 2019, l’actrice avait révélé dans les médias avoir été victime des agissements de Christophe Ruggia lorsqu’elle était âgée de 12 à 14 ans. Elle était ainsi devenue une figure emblématique du mouvement MeToo en France.
Le réalisateur souhaite contester la décision
Depuis ces révélations, plusieurs autres actrices ont fait connaître des expériences similaires, notamment Judith Godrèche, qui a tenu à être présente lors de l’annonce du verdict le lundi 3 février. « La condamnation de ce metteur en scène va-t-elle transformer le monde du cinéma ? Peut-être, mais je ne suis pas certaine que cela se produise de manière magique, immédiate et radicale », a-t-elle confié. De son côté, Christophe Ruggia a constamment rejeté ces accusations, se décrivant lors de son audience comme une victime expiatoire. Le cinéaste, aujourd’hui âgé de 60 ans, a décidé de faire appel.
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