Jeudi, Monique Olivier a de nouveau été interrogée par les deux magistrats instructeurs responsables de l’enquête sur l’affaire de la disparition de Cécile Vallin.
Monique Olivier, l’ancienne épouse du tristement célèbre tueur en série Michel Fourniret, a adopté le statut de témoin assisté dans l’affaire concernant la disparition de Cécile Vallin, survenue il y a 27 ans en Savoie, selon des informations obtenues le jeudi 6 février par 42mag.fr d’une source proche de l’enquête, confirmant ainsi ce qu’avait avancé Le Parisien. Cette évolution résulte de son audition initiale par deux juges d’instruction du pôle des affaires non résolues de Nanterre, qui a eu lieu en décembre dernier.
La même source indique que Monique Olivier a été de nouveau interrogée ce jeudi par les deux magistrates en charge de l’affaire, Emmanuelle Ducos et Nathalie Turquey. Cependant, elle persiste dans son refus de leur adresser la parole, choisissant exclusivement de coopérer avec Sabine Khéris, la troisième juge d’instruction du même pôle, avec qui elle a noué une collaboration au fil des années, notamment dans le cadre de l’affaire Estelle Mouzin, ainsi que plus récemment dans celle portant sur la disparition de Lydie Logé.
« Il est crucial que Monique Olivier puisse s’exprimer de manière propice à l’obtention de son témoignage »
Caty Richard, l’avocate représentant Jonathan Oliver, le père de Cécile Vallin, s’est exprimée auprès de 42mag.fr. Elle exprime l’espoir « que tous les moyens nécessaires pour découvrir ce qui est arrivé à Cécile, qui n’avait que 17 ans lors de sa disparition il y a 28 ans, seront employés ». Elle souligne également le désir « qu’une co-nomination de Mme Khéris » se réalise « dans un avenir proche, afin que Monique Olivier puisse être entendue en qualité de témoin assisté, dans un cadre favorable à l’enregistrement de ses paroles ».
Pour sa part, le parquet spécialisé dans les crimes en série ou non élucidés a déclaré qu’il ne souhaitait pas faire de commentaires sur cette affaire, qui reste en cours d’instruction. Sollicité par 42mag.fr, Richard Delgenes, l’avocat de Monique Olivier, n’a pour l’instant pas donné suite aux demandes de déclaration.