Le jeudi 6 février, le tribunal administratif de Melun a rendu une décision en faveur de l’influenceur connu sous le nom de « Doualemn ». Ce dernier reste incarcéré par décision du ministère de l’Intérieur, après que l’Algérie a refusé de le laisser entrer sur son territoire suite à son expulsion. Le ministère a exprimé son intention de contester cette décision et de faire appel.
L’affaire est emblématique et connaît un tournant ce jeudi 6 février : l’influenceur algérien connu sous le pseudonyme « Doualemn » a été libéré. Le tribunal administratif de Melun a annulé son expulsion du territoire français, mettant en avant un « sérieux doute quant à la légalité de la procédure d’urgence extrême ».
« Une permission temporaire de résidence »
Le même tribunal a aussi exigé que l’autorité compétente « réexamine la situation du concerné dans un délai de trois mois et lui accorde une permission temporaire de séjour ». Cette décision est un revers pour le gouvernement, compte tenu de la dimension politique qu’a prise l’affaire. En janvier, certains propos de « Doualemn » sur les réseaux sociaux étaient perçus comme menaçants. En conséquence, le préfet de l’Hérault avait annulé son titre de séjour avant d’ordonner son expulsion. L’Algérie, cependant, a refusé l’expulsion en le renvoyant sur le sol français, un acte jugé inacceptable par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a choisi de le garder en détention. Les avocats de « Doualemn » saluent cette « décision cohérente », tandis que le ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de faire appel.
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