Jean-Marie Delbos a déclaré au micro d' »ici Béarn » que la personne en question était informée de la situation, ayant apposé sa signature sur l’accusé de réception, et cela remonte à un an.
Révélation de l’affaire de Lestelle-Bétharram
Dans la petite commune de Lestelle-Bétharram, située dans les Pyrénées-Atlantiques, une affaire pour le moins retentissante a éclaté. Au moins 112 personnes ont porté plainte, dénonçant des abus physiques et sexuels qu’elles affirment avoir subis au sein de l’institution Notre-Dame-de-Bétharram, et ce, entre les années 1970 et 2000. Dans cette tourmente, des victimes se tournent aujourd’hui vers François Bayrou. La publication d’un article par Mediapart soulève des questions quant à la connaissance de François Bayrou sur ces faits, alors qu’il a récemment nié à l’Assemblée nationale être informé de ces événements. Selon Jean-Marie Delbos, l’une des victimes, ces déclarations ne sont que mensonges, affirmant, au micro d' »ici Béarn », qu’il avait bel et bien écrit à Bayrou pour l’avertir de la situation.
Communication avec François Bayrou
Jean-Marie Delbos, ancien élève de l’institution dans les années 1950 et 1960, revendique avoir pris l’initiative d’alerter François Bayrou de la gravité des faits en mars 2024. Inspiré par les révélations de Mediapart, il confirme avoir envoyé une lettre détaillant les abus. Delbos déclare fermement que François Bayrou ne peut ignorer sa correspondance, d’autant plus qu’il possède la preuve de l’accusé de réception signé par le destinataire. Delbos en déduit donc que François Bayrou était nécessairement informé depuis maintenant un an.
Déclarations contestées au sommet de l’État
Face à ces accusations, le Premier ministre continue de rejeter toute implication ou connaissance de ces faits. À l’Assemblée nationale, il a clairement nié avoir eu la moindre information à ce sujet. Cette posture a provoqué l’indignation de Jean-Marie Delbos, qui lance un défi au Premier ministre : « Je voudrais qu’il me le dise face à face et qu’il me traite de menteur, parce que là, je lui retournerais le mot. C’est un menteur ». La controverse ne fait qu’enfler, attisant le débat public et laissant entrevoir de possibles suites judiciaires à cette affaire complexe.