Encore impliqué dans l’affaire Bétharram, François Bayrou a réaffirmé, mardi 18 février, qu’il n’était pas informé des agressions sexuelles survenues au collège. De son côté, le Premier ministre a répliqué en insistant sur le fait qu’il n’était pas au gouvernement lorsqu’une plainte a été déposée, mais que certains ministres de l’époque avaient été informés des événements.
Après avoir traversé une semaine de turbulences, François Bayrou continue de faire face à des pressions concernant l’affaire Notre-Dame-de-Bétharram. Le mardi 18 février, à l’Assemblée nationale, l’opposition l’interpelle à nouveau sur son possible rôle dans cette affaire. Le Premier ministre maintient qu’il n’a jamais pris part à cette controverse et décide cette fois de riposter en visant le gouvernement de gauche qui était en place au moment des allégations initiales de viols.
Il vise d’anciens membres du gouvernement
« Si je n’étais pas informé, d’autres l’étaient. Qui dirigeait alors le pays ? C’était le gouvernement socialiste de 1997 à 2002, avec Élisabeth Guigou comme ministre de la Justice », a déclaré le Premier ministre. Des documents récents, auxquels nous avons eu accès, révèlent que le procureur général a informé la ministre de la Justice à au moins trois reprises. François Bayrou incrimine également Claude Allègre, alors ministre de l’Éducation nationale, et Ségolène Royal, qui supervisait l’enseignement scolaire à l’époque. Ségolène Royal a depuis indiqué son intention de porter plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse.
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