Un groupe d’acteurs et actrices renommés du cinéma français a été invité par les parlementaires à participer à une discussion privée. Cette rencontre a pour thème central les problématiques de violences présentes dans l’industrie cinématographique.
Des figures emblématiques du cinéma français face aux lacunes de l’industrie. Plusieurs acteurs et réalisateurs de renom de l’Hexagone sont convoqués pour témoigner devant les membres de la commission d’enquête sur les violences dans le monde cinématographique, initiative lancée par l’actrice Judith Godrèche, le lundi 10 mars.
Une rencontre déterminante au sommet
Prévue à 15 heures, cette table ronde rassemblera des icônes du cinéma français. Parmi les participants pressentis, on compte les acteurs et réalisateurs tels que Jean Dujardin, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, mais aussi Pierre Niney et Pio Marmaï, d’après le site internet de l’Assemblée nationale. Le programme précis de cette réunion n’a pas été divulgué, et elle se déroulera sans public. Par la suite, deux autres réunions sont prévues le jeudi 13 mars : l’une avec des représentants de sociétés de production, comme Pathé Films, Chapter 2, et Chi-Fou-Mi Productions, et l’autre avec des agences de mannequins, dont IMG Models, Select Model Management Paris, et Silent Models Paris.
Une enquête au cœur de plusieurs industries
La commission d’enquête s’intéresse de manière plus large aux violences dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité. Elle a pour but d’« évaluer la situation des mineurs évoluant » dans ces domaines, de dresser un état des lieux des violences commises contre les adultes dans ces industries, d’« identifier les mécanismes et les manques » qui favorisent ces abus, et de « déterminer les responsabilités de chacun des acteurs concernés », explique l’Assemblée. L’initiative pour cette commission a été prise par Judith Godrèche, qui avait plaidé pour sa création devant les députés après avoir été entendue par la délégation aux droits de l’enfant, à la suite de la plainte pour viols sur mineure qu’elle avait déposée contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.







