Close Menu
42mag.fr42mag.fr
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
mercredi 8 octobre - 12 h 11 min
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Contribuer
42mag.fr42mag.fr
Newsletter
  • À la une
  • Actualités
    • High-tech
    • People
    • Divertissement
    • Insolite
  • Politique
    • Économie
    • Écologie
    • France
    • Monde
    • Médias
    • Sciences et futur
    • Hack
  • Culture
    • Arts et littérature
    • Cinéma
    • Musique
    • Loisirs
    • Pensée
    • Sport
  • Bon à savoir
    • Automobile
    • Bricolage
    • Cuisine
    • Pratique
    • Santé
    • Le saviez-vous ?
    • Études
    • Records
  • Découvertes
    • Geekeries
    • Humour
    • Fun
    • Blagues & histoires drôles
    • Jeux
    • Vidéos
    • Interviews
    • Shopping geek & WTF
42mag.fr42mag.fr
Accueil » Politique » France » Projet de dissolution de neuf groupes de supporters inquiète spécialistes du football
France Politique

Projet de dissolution de neuf groupes de supporters inquiète spécialistes du football

David BensoussanPar David Bensoussan14 mars 2025
Football : "Ça n'a aucun sens", "le summum du ridicule"... Pourquoi le projet de dissolution de neuf groupes de supporters alarme les spécialistes
Partager
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp

Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, envisage de dissoudre neuf associations de supporteurs appartenant aux championnats de Ligue 1 et de Ligue 2, ce qui suscite des préoccupations parmi les experts des stades en France.

Depuis quelque temps, le ministère de l’Intérieur travaille activement sur la possibilité de dissoudre plusieurs associations de supporters, comme l’a révélé 42mag.fr: sport dimanche. Après avoir collecté des informations auprès des préfets, neuf groupes de supporters sont maintenant sous surveillance de Beauvau. Actuellement, cinq d’entre eux font l’objet d’un projet de dissolution ou le seront prochainement : il s’agit de la Brigade Loire (FC Nantes), les Offenders (RC Strasbourg), la Légion X (Paris FC), ainsi que les Magics Fans et les Green Angels (AS Saint-Etienne).

Vendredi 14 mars, deux de ces groupes recevront les documents pour les procédures contradictoires, rapporte une source proche du ministre de l’Intérieur. Les investigations policières se poursuivent avec le temps nécessaire pour les sept autres groupes concernés. « Les accusations portent principalement sur la violence contre les forces de l’ordre, la dégradation de biens publics, des chants homophobes ou racistes, ainsi que la participation à des événements interdits », a précisé cette même source. Lorsqu’un groupe de supporters est suspecté de tels comportements, une procédure de dissolution est engagée.

“Cela ne m’étonne pas, cela fait des semaines que des bruits circulent”, commente Ludovic Lestrelin, sociologue expert du milieu des supporters. Co-auteur d’un rapport parlementaire sur le supportérisme avec Marie-George Buffet en mai 2020, le député Sacha Houlié partage ce sentiment : “Critiquer les supporters de football pour se faire une réputation ou pour se rendre populaire, c’est une vieille habitude des ministres de l’Intérieur”.

Sommaire

Toggle
  • Un moment opportun ou non ?
  • Ultras et hooligans : des distinctions floues ?
  • « Aller au conseil des ministres avec des preuves solides »
  • Forme plutôt que fond : rectifier la cible ?

Un moment opportun ou non ?

Ce qui surprend d’abord Sacha Houlié, ancien membre de la majorité présidentielle aujourd’hui sans affiliation politique, c’est le moment choisi : “Je ne saisis pas. La situation s’est calmée, avec significativement moins d’incidents majeurs. Nous ne sommes plus dans une période de troubles récurrents, mais ces vieilles méthodes inefficaces refont surface. Cela n’a aucun sens”. Surtout que d’un point de vue législatif, l’atmosphère avait été pacifiée par la mise en place de plusieurs recommandations du rapport parlementaire de mai 2020 (relaxation des interdictions de stade, distinction entre interdiction administrative et judiciaire de stade, outils pour les préfets, etc.).

Simultanément, une directive de Christophe Castaner adoptée fin 2019 avait montré ses effets positifs, en incitant les préfectures à organiser et sécuriser les déplacements des supporters, plutôt que de les interdire. Ce changement a bien fonctionné à Lens, Saint-Étienne “et particulièrement à Marseille, lors de matchs européens animés mais bien maîtrisés”, souligne Sacha Houlié. Il rappelle également le nombre déjà élevé de fermetures de tribunes cette saison.

Pourquoi ce changement soudain de stratégie, encouragé par le ministère de l’Intérieur ? C’est à cause du fiasco de la finale de la Ligue des champions 2023, au stade de France, que les choses ont pris cette tournure, estime le député. “Cet incident a été exploité, en essayant de faire passer les supporters pour des délinquants, alors que c’était un échec d’organisation de l’État et de l’UEFA.”

“Suite au fiasco du stade de France, une vague massive d’interdictions de déplacements de supporters a eu lieu, persistant jusqu’à aujourd’hui.”

Sacha Houlié, député

à 42mag.fr: sport

“Le ministère de l’Intérieur est revenu à ses anciennes méthodes de stricte interdiction des déplacements, bien qu’elles soient inefficaces parce qu’elles désorganisent le mouvement des supporters, qui se déplacent quand même. Organiser les déplacements est la solution”, insiste Sacha Houlié, espérant que le gouvernement consulte le rapport qu’il a cosigné avec Marie-George Buffet.

Ultras et hooligans : des distinctions floues ?

Bauvau, cependant, ne se concentre plus sur le débat mais bien sur l’action, avec ces projets de dissolution qui secouent l’univers des tribunes. “Ce qui étonne, c’est que les cinq groupes ciblés montrent une grande diversité”, note Ludovic Lestrelin. “D’une part, il y a trois groupes d’ultras historiques [les Magics Fans, les Green Angels et la Brigade Loire], d’autre part un groupe de hooligans néo-nazis [les Offenders] et un groupe informel recherchant les affrontements [la Légion X]. Il est problématique de les confondre.”

« Ce n’est pas la nature du groupe qui est en jeu », rétorque-t-on à Beauvau, « Mais si les leaders entraînent leurs membres à des actes illégaux. La jurisprudence voit aussi comme une provocation le fait de ne pas désavouer ou de glorifier de tels actes. En France, les dissolutions peuvent concerner des associations aussi bien liées à des groupes salafistes qu’à des militants écologistes radicaux. »

La Brigade Loire est donc surveillée depuis l’incident d’un envahissement de terrain le 24 mai contre le Havre, dénonçant les mauvaises performances du club, et l’utilisation régulière de fumigènes, tout comme les groupes stéphanois, encore entachés par les incidents du 29 mai 2022 face à Auxerre, et une rixe interne. Des faits bien différents des bagarres auxquelles participent les hooligans des Offenders et de la Légion X.

“La Brigade Loire, les Magics Fans et les Green Angels jouent un rôle crucial au stade et dans leur communauté, entretenant des relations de travail avec les clubs et les autorités locales. Ils sont aussi engagés dans l’Association nationale des supporters.”

Ludovic Lestrelin, sociologue

à 42mag.fr: sport

La confusion entre ultras, qui soutiennent passionnément leur club, et hooligans, qui utilisent le football comme prétexte à la violence, est palpable. “Penser à dissoudre certains groupes spécifiques montre une incompréhension, une ignorance et une bêtise flagrante de la part des autorités”, souligne Sacha Houlié.

« Aller au conseil des ministres avec des preuves solides »

Si la justification de ces dissolutions reste à prouver, les conséquences inquiètent les spécialistes du supportérisme. “Eliminer des groupes comme la Brigade Loire, les Magics Fans et les Green Angels risque d’être contre-productif à terme”, prévient Ludovic Lestrelin. « Cela nuirait à la relation entre les supporters et les autorités, ouvrant la voie à davantage d’incidents. »

L’auteur de plusieurs ouvrages sur ce sujet insiste que bien que régie par la loi, la gestion des supporters doit être adaptée « au plus près du terrain » en concertation avec ces groupes historiques. Une approche également soutenue dans le rapport de Sacha Houlié et Marie-George Buffet. « Pour organiser un déplacement des supporters, collaborer avec les groupes est essentiel. À Marseille, par exemple, cela fonctionne bien », dit le député.

Le Vélodrome lors du match face à Lyon, le 2 février 2025. (NATHAN BARANGE / NATHAN BARANGE)

« Avoir des tribunes construites autour d’un groupe majeur est une opportunité que les autorités doivent exploiter localement, exactement comme elles le font avec le club et le responsable des supporters. C’est une formule qui réussit, que la dissolution réduirait à néant », met en garde Sacha Houlié, sceptique quant à la dissolution des groupes de Nantes et Saint-Etienne : « Dissoudre un groupe pour un envahissement de terrain ou quelques fumigènes est disproportionné. Le ministère est en tort légalement ! », clame-t-il.

« Nous n’irons pas devant le conseil des ministres sans preuves étayées. Nous visons à dissoudre les associations impliquées dans des activités illicites depuis des années, où les faits démontrent que c’est une partie intégrante de leur fonctionnement, et non des actions individuelles », précise une source valide du ministère de l’Intérieur, tout en admettant que ces procédures de dissolution pourraient échouer.

Forme plutôt que fond : rectifier la cible ?

Les ultras stéphanois ont exprimé leur désapprobation contre la décision du ministère au travers d’un communiqué dénonçant « une stratégie de communication politique maladroite ». Un avis partagé par Ludovic Lestrelin : « Cela permet d’afficher une réaction. Peut-être qu’il y a aussi des considérations économiques quant aux dépenses de maintien de la sécurité lors des rencontres. La dissolution est un moyen d’agir sans engagement de ressources. »

Selon une autre source proche du ministre de l’Intérieur, l’aspect économique ainsi que des priorités politiques entrent bien en jeu. « En France, les jours de match, un tiers des forces de sécurité intérieure est dédiée au football. Les Français financent fortement la sécurisation de ce sport. Pourtant, nous préférerions consacrer ces moyens pour combattre les trafics, par exemple. À Marseille, s’il y a une rencontre au Vélodrome, il n’y a pas de policiers à la Castellane ! », précise notre source.

Sacha Houlié et Ludovic Lestrelin voient l’implication du ministère de l’Intérieur comme un symptôme du problème. “L’annonce de cette procédure de dissolution soulève des questions quant à la place du ministère des Sports, pourtant réaffirmée par la loi Larrivé du 10 mai 2016 qui a mis sur pied l’Instance nationale du supportérisme sous l’égide de ce ministère”, rappelle Ludovic Lestrelin. Sollicité, le ministère des Sports s’est engagé à aborder ce problème dans les jours prochains, après que le député de la Loire, Pierrick Courbon, a interpellé la ministre en commission à l’Assemblée Nationale le 11 mars.

Projet de dissolution des associations de supporters de l’@ASSEofficiel : une fausse bonne idée, et une mauvaise réponse à un vrai enjeu !
Ma question à @MarieBarsacq, Ministre des #Sports
Le Chaudron #GeoffroyGuichard ne se dissoudra pas ! @MF91Officiel pic.twitter.com/6oFFrSTjB1

Pour Sacha Houlié, il s’agit d’une opération de communication pour éluder le cœur du problème. « En France, l’ordre public se traduit souvent par des interdictions globales. Pourtant, il devrait s’agir de gérer les libertés, y compris celle de circuler. La question cruciale est : comment encadrons-nous cela ? En France, l’interdiction est souvent la norme », regrette le député, en comparant avec le match de barrage de Ligue des champions entre Paris et Brest.


Les tribunes de Saint-Etienne lors d'un match face à Grenoble, le 5 août 2023. (ROMAIN BIARD / ISPORTS)
Les tribunes de Saint-Etienne lors d’un match face à Grenoble, le 5 août 2023. (ROMAIN BIARD / ISPORTS)

« Récemment, 3 000 supporters brestois ont assisté à un match de Ligue des champions au Parc des Princes, alors que ce type de déplacement est interdit en Ligue 1 », rappelle Sacha Houlié. « La seule différence, c’est que l’UEFA impose l’organisation de ces déplacements. Les préfets et les forces de l’ordre françaises sont loin d’être aberrants, le problème réside dans une absence de courage politique.”

Bien qu’il admette “ne pas espérer de changements de la part de Bruno Retailleau”, l’homme politique appelle à la sagesse des préfets : « La bonne volonté des préfets et quelques pratiques optimales peuvent tout changer. Il n’est pas nécessaire de légiférer pour obtenir des résultats significatifs”. L’élu fait également appel à la conscience collective.

« Il est crucial de se demander : qui sont les supporters de football ? Ce ne sont pas tous des hooligans violents et ivres… Ce sont vos parents, vos enfants, vos cousins, parfois même vos grands-parents. Ce sont des personnes qui assistent aux matchs pour partager des émotions et des moments, souvent en allumant des fumigènes. »

Sacha Houlié, député

à 42mag.fr: sport

Les différents groupes d’ultras interrogés estiment qu’ils sont perçus par l’État comme des citoyens inférieurs, et les stades comme des terrains d’expérimentation pour la répression. « Heureusement, il n’existe pas de législation faisant des supporters de foot des citoyens de seconde zone. Cependant, à travers les discours publics, ils ont des raisons de le croire », reconnaît Sacha Houlié, déterminé à ne pas abandonner son engagement. Il conclut par : « Au sein de l’Assemblée, des élus, y compris à droite, ont saisi la véritable identité des fans de football. »

★★★★★

Article précédentLoi anti fast-fashion: déchets textiles versés devant le Sénat pour dénoncer l’inertie
Article suivant Collégiennes portent plainte pour deepfakes
David Bensoussan
David Bensoussan
  • Site internet

David Bensoussan est un entrepreneur français et le fondateur webzine 42mag.fr. Il est un passionné des nouvelles technologies. David Bensoussan a commencé sa carrière en tant qu'entrepreneur en 2003. Il a fondé et dirigé plusieurs entreprises et startups, y compris 42mag.fr. Il a aussi travaillé dans le secteur des médias et des technologies de l'information. David est un défenseur de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Il est un fervent défenseur de la liberté d'expression et de la créativité.

Vous aimerez aussi :
Condamnation de Nicolas Sarkozy : "les attaques et menaces de mort" contre les magistrats "sont inadmissibles", dénonce Emmanuel Macron
Condamnation de Sarkozy : Macron dénonce les attaques et menaces de mort contre les magistrats
La dotation budgétaire de l'Elysée est gelée pour la deuxième année consécutive
Dotation budgétaire de l’Élysée gelée pour la deuxième année consécutive
Condamnation de Nicolas Sarkozy : "La justice est la même pour tout le monde, c’est ce que ce jugement rappelle", estime Sophie Binet de la CGT
Condamnation de Nicolas Sarkozy : Sophie Binet (CGT) affirme que la justice est égale pour tous
La CGT reverra Sébastien Lecornu "uniquement" après la journée de mobilisation du 2 octobre, selon Sophie Binet
CGT reverra Sébastien Lecornu après la journée de mobilisation du 2 octobre, selon Sophie Binet
Sophie Binet donne la note de 1 sur 20 à la copie du Premier ministre : "L'élève Lecornu n'a toujours pas décollé", selon la secrétaire générale de la CGT
CGT: Sophie Binet donne 1/20 à la copie du Premier ministre
"Je m'attendais à tout, mais pas à cela", réagit Nicolas Sarkozy à sa condamnation à cinq ans de prison assortie d'une exécution provisoire
Sarkozy réagit à sa condamnation: cinq ans de prison et exécution provisoire
Commenter cet article
Laisser un commentaire Cancel Reply

À la une
Portrait de Mark Haedo Martinez, Lead UX/UI & E-commerce chez Salt Mobile (NJJ Holding)
Interview de Mark Haedo Martinez : Du geste artistique à l’expérience digitale
3 septembre 2025
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
Les garanties obligatoires dans le cadre d’une assurance emprunteur pour un prêt immobilier
18 août 2025
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
Comment un flic noir a infiltré le Ku Klux Klan
28 juillet 2025

Newsletter
42mag.fr

Derniers articles
Tron: Arès — film s’amuse habilement avec les règles de la saga science-fiction culte
8 octobre 2025
Condamnation de Sarkozy : Macron dénonce les attaques et menaces de mort contre les magistrats
8 octobre 2025
Dotation budgétaire de l’Élysée gelée pour la deuxième année consécutive
8 octobre 2025
Cigarette électronique expert : la vape sur-mesure pour vapoteurs exigeants
7 octobre 2025
Condamnation de Nicolas Sarkozy : Sophie Binet (CGT) affirme que la justice est égale pour tous
7 octobre 2025
42mag

42mag.fr est le webzine de l’actualité insolite et high-tech, mais c’est aussi une source de découverte et d’humour. Geeks, curieux, découvrez chaque jour de nouveaux articles insolites, humoristiques et buzz !

Newsletter
42mag.fr

Protégé par Copyscape
RSS Facebook X (Twitter) YouTube
Actualités
  • High-tech
  • People
  • Divertissement
  • Insolite
Bon à savoir
  • Études
  • Le saviez-vous ?
  • Records
Découverte
  • Geekeries
  • Humour
  • Fun
  • Blagues & histoires drôles
© 2025 42mag.fr – Toute reproduction interdite – [email protected]
  • À propos
  • Mentions légales
  • Contact

Taper un ou plusieurs mots puis appuyer sur Entrer pour lancer la recherche. Appuyer sur Echap pour annuler.

Newsletter
42mag.fr